Le CreusotRiche d'un passé prestigieux, la ville du Creusot fut choisie au XVIIIe siècle pour implanter la Fonderie royale de canons pour la Marine, puis la Cristallerie de la Reine Marie-Antoinette.
Vie municipaleRetrouvez l'ensemble des actualités des instances municipales : conseil, budget, délibérations.
L’équipe municipaleLe Conseil municipal se compose de 35 élus, dont 29 élus de la majorité et 6 élus d’opposition.
Aux côtés du Maire, 10 adjoints et 6 conseillers délégués forment l’exécutif.
Le Conseil municipalLe Conseil municipal se réunit en séance plénière plusieurs fois dans l’année afin de régler par des délibérations les affaires de la commune.
Les marchés publicsProfil d'acheteur de la Ville du Creusot : vous retrouverez ici les offres qu'elle publie.
RGPDLa Ville du Creusot accorde la plus grande importance à la confidentialité de vos informations.
Action Coeur de villeAction cœur de ville est un programme de l’Etat qui vise à renforcer l’attractivité des communes moyennes et notamment leurs centres-villes.
Economie LocaleL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Mais Le Creusot a su s’adapter et diversifier ses activités pour rester un pôle économique majeur.
IndustrieL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Il est impossible d’évoquer Le Creusot sans parler de la famille Schneider, qui a régné plus d’un siècle sur la ville et lui a donné sa renommée mondiale.
CommercesLe Creusot compte de nombreux commerces implantés dans ses différents quartiers. Soucieuse de redynamiser encore son centre-ville, la ville multiplie les initiatives pour renforcer son offre de proximité.
MarchésLe Creusot accueille plusieurs marchés où vous pourrez faire de bonnes affaires, que ca soit pour des produits frais, du textile ou du bazar…
S’implanter ou se développerGrâce à ses nombreux atouts, Le Creusot attire de nombreuses entreprises ou porteurs de projets. Rejoignez-les !
Démocratie participativeLe Creusot a une longue tradition de démocratie participative à travers différentes instances de concertation et d'information.
Live FacebookPlusieurs fois par an, vous pouvez dialoguer en direct avec le Maire et poser vos questions.
Budget participatifAvec le budget participatif, les habitants disposent des clés d'une partie du budget d'investissement de la Ville !
Conseil d’habitantsLe Creusot compte 5 conseils d’habitants dont les premiers ont été instaurés dès 2001, soit bien avant que la loi les rende obligatoires.
Réunions de Quartiers13 réunions de quartier sont organisées chaque année dans les 13 quartiers de la ville.
Lors de ces rencontres, élus et habitants se retrouvent pour dialoguer et échanger.
Tranquillité publiqueAu Creusot, la politique de tranquillité publique se décline en 2 grands axes : la sécurité publique d'une part et la médiation / prévention d'autre part.
Police municipalePlacée sous l’autorité du Maire, elle intervient en complémentarité de la Police Nationale pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
MédiationPour assurer la tranquillité publique, Le Creusot s’appuie aussi sur son service médiation.
CISPDLe CISPD ou Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance regroupe différents professionnels (Education nationale, services des villes, du Département, de l’Etat).
Réseau VIFLa Ville du Creusot porte une attention toute particulière à la lutte contre les violences intra familiales. Dans ce cadre, elle a créé le premier réseau VIF du Département.
Aide juridiquePlusieurs structures existent pour vous aider à régler à l’amiable certains conflits.
Enfance (3-12 ans)Le Creusot a fait depuis de nombreuses années de l’éducation une grande priorité. Permettre aux enfants de s’épanouir, de s’éveiller, garantir une égalité des chances dans leur scolarité et offrir des conditions d’apprentissages optimales sont des objectifs pour lesquels elle travaille au quotidien.
Accompagnement enfants/parentsDifférentes structures interviennent pour accompagner, informer, soutenir les parents ou leur proposer des temps d’activités avec leurs enfants.
Vie étudianteLe Campus sud Bourgogne, composé de 5 établissements d’enseignements supérieur établis sur Le Creusot et Montceau Les Mines fait partie des 4 principaux pôles universitaires de Bourgogne-Franche-Comté.
Le campus Sud Bourgogne2ème campus de Bourgogne, le Campus Sud Bourgogne offre avec ses équipements et son cadre de vie, les avantages d'un campus à taille humaine.
Bibliothèque universitaireInstallée dans une ancienne halle industrielle, la Bibliothèque universitaire du campus du Creusot est ouverte à tous.
SeniorsLe service seniors situé au rez-de-chaussée des Arcades vous accueille du lundi au vendredi de 8h à 17h30 (sauf vendredi 17h) pour vous renseigner sur les activités, les droits et démarches qui concernent les seniors ou pour faire le lien avec les différents partenaires.
Le Creusot est "ville aidante Alzheimer" et fait aussi partie du réseau "Villes Amies des aînés".
Les animationsLe service seniors organise tout au long de l’année des animations ou ateliers pour permettre aux retraités de rester actifs et de maintenir un lien social.
AidesPour bien vieillir, différentes aides existent et nous vous proposons d'en prendre connaissance.
EHPADDe nombreux dispositifs existent pour favoriser le maintien à domicile. Lorsque la perte d’autonomie est trop importante, des structures prennent le relais.
Solidarité / SantéDes structures pour vous accompagner en cas de difficultés.
CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un service d’accueil, d’orientation et d’aide en direction de tous les Creusotins pouvant rencontrer des difficultés.
Épicerie socialeL’épicerie sociale propose à ses usagers des produits d’alimentation et d’hygiène à bas prix.
Centre social l’escaleLe Centre Social l’ESCALE est un lieu d’accueil, d’écoute, de parole, d’animation et d’initiatives des habitants.
SantéDepuis plusieurs années, la Ville du Creusot se mobilise aux côtés des praticiens de ville et des institutions pour proposer une offre de soins des plus complètes.
Patrimoine / TourismeSituée en plein cœur de la Bourgogne, Le Creusot jouit d’un cadre de vie des plus agréables. Mais Le Creusot est aussi une ville chargée d’histoire.
Office de tourismeDécouvrez la richesse du patrimoine de notre bassin, en poussant les portes du bureau de l'Office de Tourisme situé à l'entrée du Château de la Verrerie.
Parcs et jardinsLe Creusot est une ville verte qui offre de nombreux espaces pour se ressourcer et s’aérer. La nature est à portée de main avec plusieurs grands parcs en plein coeur de la ville.
Château de la VerrerieMonument incontournable du patrimoine historique du Creusot, le Château de la Verrerie abrite le Musée de l’Homme et de l’Industrie, le Pavillon de l’Industrie, le Petit Théâtre.
Locomotive 241P17Embarquez à bord de la 241P17, pour une balade touristique !
Atelier des grues et locosConsidéré comme le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot, l’atelier des grues et locos a été transformé en bibliothèque universitaire.
Base nautique de TorcyPlusieurs plans d’eau existent aux portes du Creusot et offrent d’agréables lieux de promenade, de pêche ou de détente.
Ville sportiveAu Creusot, la pratique du sport est très développée. On ne compte pas moins de 50 clubs sportifs et 7000 licenciés.
Les parcours sportifsEn 2016, suite à une proposition des Conseils d’Habitants, une station fitness et un parcours santé ont été aménagés dans le parc de la Verrerie.
Les animations sportivesLe Creusot favorise la pratique du sport quelque soit son âge, son niveau et ses revenus.
Le Complexe Aquatique du ParcEntièrement rénové en 2018 pour offrir des prestations de qualité, le Complexe Aquatique du Parc vous accueille dans le cadre privilégié du parc de la Verrerie...
Urbanisme et cadastreLe service urbanisme vous accueille dans ses bureaux situés au Centre technique Municipal, 63 rue Anatole France pour vos démarches d’urbanisme ou pour vous permettre de consulter le cadastre.
Espaces vertsEtendu et vallonné, Le Creusot est doté de nombreux espaces verts.
Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire
Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.
Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?
Nous vous présentons les informations à connaître.
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
Service Public (DILA)
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
RECOURS AUX PRUD’HOMMES
Comment ça marche ?
Licenciement, sanction disciplinaire …
Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.
1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)
Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier
En fonction du litige, délai maximum à respecter
1 à 2 semaines *
2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation
2 à 3 semaines *
3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur
Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement
– Conciliation aboutie : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Conciliation non aboutie
6 à 8 mois *
4. Réception de la convocation devant le CPH
1 à 2 mois *
5. Audience et jugement du CPH
– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement
Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure
* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure
Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.
À noter
en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.
En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.
Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .
Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.
Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.
La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.
Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.
Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?
Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :
Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.
Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).
En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’un CDD en CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
À savoir
quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
Le CPH peut :
Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige
Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.
Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.
Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :
Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord
La formation de référé a essayé de concilier les parties
Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.
Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire
Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.
Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?
Nous vous présentons les informations à connaître.
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
Service Public (DILA)
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
RECOURS AUX PRUD’HOMMES
Comment ça marche ?
Licenciement, sanction disciplinaire …
Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.
1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)
Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier
En fonction du litige, délai maximum à respecter
1 à 2 semaines *
2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation
2 à 3 semaines *
3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur
Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement
– Conciliation aboutie : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Conciliation non aboutie
6 à 8 mois *
4. Réception de la convocation devant le CPH
1 à 2 mois *
5. Audience et jugement du CPH
– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement
Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure
* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure
Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.
À noter
en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.
En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.
Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .
Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.
Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.
La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.
Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.
Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?
Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :
Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.
Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).
En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’un CDD en CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
À savoir
quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
Le CPH peut :
Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige
Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.
Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.
Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :
Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord
La formation de référé a essayé de concilier les parties
Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.
Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire
Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.
Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?
Nous vous présentons les informations à connaître.
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
Service Public (DILA)
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
RECOURS AUX PRUD’HOMMES
Comment ça marche ?
Licenciement, sanction disciplinaire …
Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.
1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)
Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier
En fonction du litige, délai maximum à respecter
1 à 2 semaines *
2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation
2 à 3 semaines *
3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur
Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement
– Conciliation aboutie : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Conciliation non aboutie
6 à 8 mois *
4. Réception de la convocation devant le CPH
1 à 2 mois *
5. Audience et jugement du CPH
– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement
Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure
* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure
Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.
À noter
en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.
En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.
Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .
Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.
Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.
La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.
Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.
Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?
Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :
Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.
Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).
En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’un CDD en CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
À savoir
quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
Le CPH peut :
Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige
Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.
Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.
Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :
Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord
La formation de référé a essayé de concilier les parties
Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.
Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire
Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.
Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?
Nous vous présentons les informations à connaître.
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
Service Public (DILA)
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
RECOURS AUX PRUD’HOMMES
Comment ça marche ?
Licenciement, sanction disciplinaire …
Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.
1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)
Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier
En fonction du litige, délai maximum à respecter
1 à 2 semaines *
2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation
2 à 3 semaines *
3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur
Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement
– Conciliation aboutie : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Conciliation non aboutie
6 à 8 mois *
4. Réception de la convocation devant le CPH
1 à 2 mois *
5. Audience et jugement du CPH
– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement
Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure
* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure
Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.
À noter
en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.
En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.
Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .
Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.
Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.
La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.
Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.
Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?
Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :
Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.
Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).
En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’un CDD en CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
À savoir
quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
Le CPH peut :
Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige
Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.
Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.
Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :
Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord
La formation de référé a essayé de concilier les parties
Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.
Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire
Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.
Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?
Nous vous présentons les informations à connaître.
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
Service Public (DILA)
Recours au prud’hommes, comment ça marche ?
RECOURS AUX PRUD’HOMMES
Comment ça marche ?
Licenciement, sanction disciplinaire …
Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.
1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)
Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier
En fonction du litige, délai maximum à respecter
1 à 2 semaines *
2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation
2 à 3 semaines *
3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur
Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement
– Conciliation aboutie : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Conciliation non aboutie
6 à 8 mois *
4. Réception de la convocation devant le CPH
1 à 2 mois *
5. Audience et jugement du CPH
– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige
Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal
– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement
Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure
* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure
Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.
À noter
en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.
En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.
Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .
Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.
Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.
La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.
Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.
Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?
Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :
Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.
Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).
En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.
En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.
Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’un CDD en CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
À savoir
quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le conseil de prud’hommes peut ordonner l’exécution provisoire de ses décisions dans les cas suivants :
Le jugement peut faire l’objet d’un appel uniquement à la suite d’une demande reconventionnelle
Le jugement ordonne la remise d’un certificat de travail, de bulletins de paie ou de toute pièce que l’employeur doit délivrer
Le jugement ordonne le paiement de sommes au titre des rémunérations et indemnités suivantes :
Le montant total des provisions est chiffré par le bureau de jugement. Il ne peut pas excéder 9 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.
En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
Le CPH peut :
Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige
Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.
Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.
Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :
Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord
La formation de référé a essayé de concilier les parties
Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).
Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.
Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.
Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.
Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.
Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.
À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.
S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.
En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.
Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).
Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.