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Surendettement : mesures imposées par la commission

Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

    Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

    Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

    Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

    À noter

    Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

    Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

    • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

    • Soit sur le partage des charges courantes du couple

    Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

    Évaluation des dépenses

    Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

    Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

    Dépenses

    Prise en compte

    Alimentation

    Application d’un barème

    Frais d’hygiène

    Habillement

    Frais de santé (dont mutuelle)

    Montant réel, dans la limite d’un barème

    Frais pour les personnes à charge

    Frais de scolarité

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Frais de garde

    Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Pensions alimentaires (versées)

    Prestation compensatoire (versée)

    Habitation

    Loyer (hors charges)

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Assurance habitation

    Montant réel, dans la limite d’un barème

    Un justificatif peut devoir être fourni

    Eau

    Électricité (hors chauffage)

    Téléphone

    Chauffage

    Application d’un barème

    Produits d’entretien ménager

    Frais de trajets domicile-travail

    Véhicule personnel

    Application d’un barème

    Transport en commun

    Montant réel

    Il faut fournir un justificatif

    Autres frais de transport

    Application d’un barème

    Évaluation des ressources

    La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

    La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

    • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

    • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

    • Réduire le taux d’intérêt

    • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

    Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

    • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

    • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

    Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

    Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

    Contester les mesures imposées

    Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

    La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

    Elle doit indiquer les informations suivantes :

    • Nom et prénoms du signataire

    • Mesures contestées et motifs de la contestation

    Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

    La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

    Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

    Le juge peut décider :

    • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

    • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

    • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

    Il est possible de faire appel de ce jugement.

    En l’absence de contestation

    En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

    Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

    La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

    Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

    • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

    • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

    Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

    Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

    Elle doit comporter les informations suivantes :

    • Nom, prénoms et adresse

    • Situation familiale

    • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

    • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

    Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

    Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

    Attention

    si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

    La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

    Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

  • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
  • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

    La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

    • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

    • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

    • Réduire le taux d’intérêt

    • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

    Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

    • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

    • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

    Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

    Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

    Contester les mesures imposées

    Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

    La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

    Elle doit indiquer les informations suivantes :

    • Nom et prénoms du signataire

    • Mesures contestées et motifs de la contestation

    Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

    La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

    Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

    Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

    Le juge peut décider :

    • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

    • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

    • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

    Il est possible de faire appel de ce jugement.

    En l’absence de contestation

    En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

    Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

    La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

    Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

    • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

    • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

    Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

    Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

    Elle doit comporter les informations suivantes :

    • Nom, prénoms et adresse

    • Situation familiale

    • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

    • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

    Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

    Surendettement : mesures imposées par la commission

    Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

      Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

      Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

      Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

      À noter

      Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

      Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

      • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

      • Soit sur le partage des charges courantes du couple

      Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

      Évaluation des dépenses

      Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

      Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

      Dépenses

      Prise en compte

      Alimentation

      Application d’un barème

      Frais d’hygiène

      Habillement

      Frais de santé (dont mutuelle)

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Frais pour les personnes à charge

      Frais de scolarité

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Frais de garde

      Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Pensions alimentaires (versées)

      Prestation compensatoire (versée)

      Habitation

      Loyer (hors charges)

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Assurance habitation

      Montant réel, dans la limite d’un barème

      Un justificatif peut devoir être fourni

      Eau

      Électricité (hors chauffage)

      Téléphone

      Chauffage

      Application d’un barème

      Produits d’entretien ménager

      Frais de trajets domicile-travail

      Véhicule personnel

      Application d’un barème

      Transport en commun

      Montant réel

      Il faut fournir un justificatif

      Autres frais de transport

      Application d’un barème

      Évaluation des ressources

      La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

      La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

      • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

      • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

      • Réduire le taux d’intérêt

      • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

      Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

      • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

      • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

      Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

      Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

      Contester les mesures imposées

      Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

      La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

      Elle doit indiquer les informations suivantes :

      • Nom et prénoms du signataire

      • Mesures contestées et motifs de la contestation

      Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

      La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

      Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

      Le juge peut décider :

      • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

      • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

      • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

      Il est possible de faire appel de ce jugement.

      En l’absence de contestation

      En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

      Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

      La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

      Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

      • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

      • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

      Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

      Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

      Elle doit comporter les informations suivantes :

      • Nom, prénoms et adresse

      • Situation familiale

      • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

      • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

      Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

      Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

      Attention

      si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

      La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

      Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

    • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
    • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

      La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

      • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

      • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

      • Réduire le taux d’intérêt

      • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

      Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

      • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

      • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

      Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

      Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

      Contester les mesures imposées

      Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

      La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

      Elle doit indiquer les informations suivantes :

      • Nom et prénoms du signataire

      • Mesures contestées et motifs de la contestation

      Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

      La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

      Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

      Le juge peut décider :

      • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

      • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

      • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

      Il est possible de faire appel de ce jugement.

      En l’absence de contestation

      En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

      Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

      La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

      Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

      • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

      • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

      Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

      Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

      Elle doit comporter les informations suivantes :

      • Nom, prénoms et adresse

      • Situation familiale

      • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

      • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

      Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.


      Surendettement : mesures imposées par la commission

      Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

        Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

        Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

        Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

        À noter

        Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

        Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

        • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

        • Soit sur le partage des charges courantes du couple

        Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

        Évaluation des dépenses

        Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

        Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

        Dépenses

        Prise en compte

        Alimentation

        Application d’un barème

        Frais d’hygiène

        Habillement

        Frais de santé (dont mutuelle)

        Montant réel, dans la limite d’un barème

        Frais pour les personnes à charge

        Frais de scolarité

        Montant réel

        Il faut fournir un justificatif

        Frais de garde

        Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

        Montant réel

        Il faut fournir un justificatif

        Pensions alimentaires (versées)

        Prestation compensatoire (versée)

        Habitation

        Loyer (hors charges)

        Montant réel

        Il faut fournir un justificatif

        Assurance habitation

        Montant réel, dans la limite d’un barème

        Un justificatif peut devoir être fourni

        Eau

        Électricité (hors chauffage)

        Téléphone

        Chauffage

        Application d’un barème

        Produits d’entretien ménager

        Frais de trajets domicile-travail

        Véhicule personnel

        Application d’un barème

        Transport en commun

        Montant réel

        Il faut fournir un justificatif

        Autres frais de transport

        Application d’un barème

        Évaluation des ressources

        La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

        La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

        • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

        • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

        • Réduire le taux d’intérêt

        • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

        Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

        • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

        • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

        Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

        Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

        Contester les mesures imposées

        Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

        La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

        Elle doit indiquer les informations suivantes :

        • Nom et prénoms du signataire

        • Mesures contestées et motifs de la contestation

        Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

        La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

        Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

        Le juge peut décider :

        • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

        • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

        • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

        Il est possible de faire appel de ce jugement.

        En l’absence de contestation

        En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

        Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

        La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

        Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

        • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

        • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

        Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

        Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

        Elle doit comporter les informations suivantes :

        • Nom, prénoms et adresse

        • Situation familiale

        • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

        • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

        Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

        Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

        Attention

        si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

        La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

        Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

      • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
      • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

        La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

        • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

        • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

        • Réduire le taux d’intérêt

        • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

        Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

        • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

        • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

        Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

        Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

        Contester les mesures imposées

        Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

        La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

        Elle doit indiquer les informations suivantes :

        • Nom et prénoms du signataire

        • Mesures contestées et motifs de la contestation

        Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

        La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

        Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

        Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

        Le juge peut décider :

        • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

        • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

        • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

        Il est possible de faire appel de ce jugement.

        En l’absence de contestation

        En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

        Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

        La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

        Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

        • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

        • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

        Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

        Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

        Elle doit comporter les informations suivantes :

        • Nom, prénoms et adresse

        • Situation familiale

        • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

        • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

        Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.


        Surendettement : mesures imposées par la commission

        Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

          Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

          Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

          Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

          À noter

          Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

          Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

          • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

          • Soit sur le partage des charges courantes du couple

          Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

          Évaluation des dépenses

          Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

          Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

          Dépenses

          Prise en compte

          Alimentation

          Application d’un barème

          Frais d’hygiène

          Habillement

          Frais de santé (dont mutuelle)

          Montant réel, dans la limite d’un barème

          Frais pour les personnes à charge

          Frais de scolarité

          Montant réel

          Il faut fournir un justificatif

          Frais de garde

          Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

          Montant réel

          Il faut fournir un justificatif

          Pensions alimentaires (versées)

          Prestation compensatoire (versée)

          Habitation

          Loyer (hors charges)

          Montant réel

          Il faut fournir un justificatif

          Assurance habitation

          Montant réel, dans la limite d’un barème

          Un justificatif peut devoir être fourni

          Eau

          Électricité (hors chauffage)

          Téléphone

          Chauffage

          Application d’un barème

          Produits d’entretien ménager

          Frais de trajets domicile-travail

          Véhicule personnel

          Application d’un barème

          Transport en commun

          Montant réel

          Il faut fournir un justificatif

          Autres frais de transport

          Application d’un barème

          Évaluation des ressources

          La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

          La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

          • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

          • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

          • Réduire le taux d’intérêt

          • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

          Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

          • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

          • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

          Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

          Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

          Contester les mesures imposées

          Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

          La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

          Elle doit indiquer les informations suivantes :

          • Nom et prénoms du signataire

          • Mesures contestées et motifs de la contestation

          Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

          La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

          Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

          Le juge peut décider :

          • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

          • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

          • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

          Il est possible de faire appel de ce jugement.

          En l’absence de contestation

          En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

          Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

          La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

          Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

          • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

          • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

          Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

          Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

          Elle doit comporter les informations suivantes :

          • Nom, prénoms et adresse

          • Situation familiale

          • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

          • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

          Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

          Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

          Attention

          si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

          La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

          Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

        • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
        • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

          La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

          • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

          • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

          • Réduire le taux d’intérêt

          • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

          Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

          • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

          • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

          Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

          Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

          Contester les mesures imposées

          Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

          La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

          Elle doit indiquer les informations suivantes :

          • Nom et prénoms du signataire

          • Mesures contestées et motifs de la contestation

          Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

          La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

          Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

          Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

          Le juge peut décider :

          • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

          • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

          • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

          Il est possible de faire appel de ce jugement.

          En l’absence de contestation

          En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

          Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

          La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

          Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

          • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

          • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

          Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

          Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

          Elle doit comporter les informations suivantes :

          • Nom, prénoms et adresse

          • Situation familiale

          • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

          • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

          Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.


          Surendettement : mesures imposées par la commission

          Lorsque le dossier de surendettement est recevable et que la dette est remboursable (en partie ou en totalité), la commission peut décider de mesures imposées . La commission prend cette décision, soit directement après le dépôt du dossier de surendettement (en général, cas où le surendetté n’a pas de bien immobilier), soit après l’échec de la tentative de conciliation (cas où le surendetté a un bien immobilier).

            Lorsque la situation du surendetté (absence de bien immobilier, redépôt d’un dossier) rend impossible le remboursement de la totalité de ses dettes, la commission en informe le surendetté et ses créanciers par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Le surendetté et les créanciers ont un délai de 30 jours pour présenter leurs observations.

            Après prise en compte (si nécessaire) de ces observations, la commission propose des mesures imposées . Pour cela, elle détermine tout d’abord un .

            Pour définir les mesures à prendre, la commission détermine le montant minimum à laisser au surendetté pour qu’il puisse payer ses dépenses inévitables.

            À noter

            Le montant des dépenses du budget vie courante ne peut en aucun cas être inférieur au montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA).

            Si le dossier a été déposé par un seul membre du couple (marié, pacsé, concubinage), la commission demande au surendetté des informations :

            • Soit sur les ressources de l’époux, partenaire de  Pacs , concubin ne participant pas à la procédure

            • Soit sur le partage des charges courantes du couple

            Ces informations sont nécessaires pour établir la quote-part des dépenses supportées par le surendetté.

            Évaluation des dépenses

            Certaines dépenses sont prises en compte à leur montant réel, d’autres sont évaluées selon un barème, d’autres encore peuvent être réajustées au-delà de ce barème :

            Budget vie courante : mode de prise en compte des dépenses

            Dépenses

            Prise en compte

            Alimentation

            Application d’un barème

            Frais d’hygiène

            Habillement

            Frais de santé (dont mutuelle)

            Montant réel, dans la limite d’un barème

            Frais pour les personnes à charge

            Frais de scolarité

            Montant réel

            Il faut fournir un justificatif

            Frais de garde

            Impôts (sur le revenu, taxes foncières …)

            Montant réel

            Il faut fournir un justificatif

            Pensions alimentaires (versées)

            Prestation compensatoire (versée)

            Habitation

            Loyer (hors charges)

            Montant réel

            Il faut fournir un justificatif

            Assurance habitation

            Montant réel, dans la limite d’un barème

            Un justificatif peut devoir être fourni

            Eau

            Électricité (hors chauffage)

            Téléphone

            Chauffage

            Application d’un barème

            Produits d’entretien ménager

            Frais de trajets domicile-travail

            Véhicule personnel

            Application d’un barème

            Transport en commun

            Montant réel

            Il faut fournir un justificatif

            Autres frais de transport

            Application d’un barème

            Évaluation des ressources

            La commission tient compte de tout type de ressource, saisissable ou non, perçue par le surendetté (salaires, prestations familiales, pensions alimentaires, prestations compensatoires, pensions de veuvage…).

            La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

            • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

            • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

            • Réduire le taux d’intérêt

            • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

            Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

            • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

            • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

            Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

            Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

            Contester les mesures imposées

            Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

            La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

            Elle doit indiquer les informations suivantes :

            • Nom et prénoms du signataire

            • Mesures contestées et motifs de la contestation

            Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

            La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

            Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

            Le juge peut décider :

            • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

            • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

            • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

            Il est possible de faire appel de ce jugement.

            En l’absence de contestation

            En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

            Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

            La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

            Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

            • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

            • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

            Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

            Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

            Elle doit comporter les informations suivantes :

            • Nom, prénoms et adresse

            • Situation familiale

            • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

            • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

            Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

            Si aucun accord n’a été trouvé sur le plan conventionnel de redressement, la commission constate l’échec de la procédure amiable par procès-verbal. Le surendetté en est informé par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Après avoir reçu la lettre de la commission constatant l’échec de la conciliation, le surendetté a 15 jours pour demander à la commission de décider de mesures de règlement (dites mesures imposées ).

            Attention

            si le surendetté ne demande pas de mesures de règlement dans ce délai de 15 jours, il se retrouve alors dans la même situation qu’avant le dépôt du dossier de surendettement : les procédures d’exécution (saisie…) et/ou d’expulsion à son encontre peuvent reprendre.

            La demande du surendetté doit être faite par écrit et signée.

            Elle peut être déposée ou envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.

          • Demande de mise en place de mesures imposées par la commission de surendettement
          • Les créanciers sont informés de cette demande par la commission au moyen d’un courrier recommandé avec avis de réception. Ils disposent de 15 jours pour présenter leurs observations.

            La commission de surendettement peut imposer les mesures suivantes :

            • Rééchelonner les dettes sur une durée de 7 ans maximum (ou la moitié de la durée de remboursement restant à courir pour les emprunts en cours)

            • Consacrer en priorité les paiements au remboursement du capital

            • Réduire le taux d’intérêt

            • Suspendre les dettes, sauf les dettes alimentaires (exemple : pension alimentaire due), pendant 2 ans au maximum

            Dans certains cas, elle peut aussi recourir aux mesures imposées suivantes :

            • Effacement partiel de créances (sauf celles payées par la caution), en complément des mesures imposées précédentes

            • Réduction du montant de prêt immobilier restant à rembourser en cas de vente du logement principal du surendetté

            Les mesures imposées déterminées par la commission sont notifiées au surendetté et aux créanciers, par courrier recommandé avec accusé de réception.

            Le surendetté ou ses créanciers ont la possibilité de contester ces mesures, en respectant des conditions de forme et de délai.

            Contester les mesures imposées

            Le surendetté et les créanciers ont 30 jours à partir de la réception de la notification pour contester les mesures imposées.

            La contestation doit être faite par écrit et doit être signée.

            Elle doit indiquer les informations suivantes :

            • Nom et prénoms du signataire

            • Mesures contestées et motifs de la contestation

            Elle doit être remise ou envoyée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au secrétariat de la commission de surendettement.

            La commission la transmet ensuite au greffe du tribunal judiciaire.

            Le juge du tribunal judiciaire convoque le surendetté et les créanciers au moins 15 jours avant la date d’audience par lettre recommandée avec accusé de réception.

            Le juge rend sa décision après avoir, s’il le souhaite, fait publier un appel à créancier et vérifié la validité et le montant des dettes.

            Le juge peut décider :

            • Soit du budget vie courante du surendetté et des mesures à appliquer (tout ou partie des mesures déterminées par la commission)

            • Soit d’un rétablissement personnel sans liquidation judiciaire (les créances sont fixées à la date du jugement)

            • Soit d’un rétablissement personnel avec liquidation judiciaire si le surendetté est d’accord.

            Il est possible de faire appel de ce jugement.

            En l’absence de contestation

            En l’absence de contestation dans le délai prévu, la commission informe par lettre simple le surendetté et les créanciers (sauf ceux que le surendetté n’aurait pas mentionné au moment du dépôt de son dossier de surendettement) que les mesures imposées s’appliquent.

            Les mesures s’appliquent à la date mentionnée par la commission ou, si ce n’est pas le cas, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date de la lettre de notification des mesures imposées.

            La durée des mesures imposées ne doit pas dépasser 7 ans, sauf exception.

            Cette durée maximale peut excéder ce délai dans l’une des 2 situations suivantes :

            • Les mesures concernent le remboursement de prêts souscrits pour acheter la résidence principale du surendetté et pour en éviter la cession

            • Les mesures permettent de rembourser la totalité des dettes tout en évitant la vente de la résidence principale du surendetté

            Le surendetté dont la situation financière se dégrade durant l’application des mesures imposées peut saisir la commission pour lui demander :

            Cette demande doit être faite à l’aide d’une lettre signée.

            Elle doit comporter les informations suivantes :

            • Nom, prénoms et adresse

            • Situation familiale

            • État détaillé de ses revenus, de ses dettes et de son patrimoine

            • Circonstances dans lesquelles la situation du surendetté est devenue irrémédiablement compromise

            Elle doit soit être déposée au secrétariat de la commission, soit envoyée par courrier simple au secrétariat de la commission.