Le CreusotRiche d'un passé prestigieux, la ville du Creusot fut choisie au XVIIIe siècle pour implanter la Fonderie royale de canons pour la Marine, puis la Cristallerie de la Reine Marie-Antoinette.
Vie municipaleRetrouvez l'ensemble des actualités des instances municipales : conseil, budget, délibérations.
L’équipe municipaleLe Conseil municipal se compose de 35 élus, dont 29 élus de la majorité et 6 élus d’opposition.
Aux côtés du Maire, 10 adjoints et 6 conseillers délégués forment l’exécutif.
Le Conseil municipalLe Conseil municipal se réunit en séance plénière plusieurs fois dans l’année afin de régler par des délibérations les affaires de la commune.
Les marchés publicsProfil d'acheteur de la Ville du Creusot : vous retrouverez ici les offres qu'elle publie.
RGPDLa Ville du Creusot accorde la plus grande importance à la confidentialité de vos informations.
Action Coeur de villeAction cœur de ville est un programme de l’Etat qui vise à renforcer l’attractivité des communes moyennes et notamment leurs centres-villes.
Economie LocaleL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Mais Le Creusot a su s’adapter et diversifier ses activités pour rester un pôle économique majeur.
IndustrieL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Il est impossible d’évoquer Le Creusot sans parler de la famille Schneider, qui a régné plus d’un siècle sur la ville et lui a donné sa renommée mondiale.
CommercesLe Creusot compte de nombreux commerces implantés dans ses différents quartiers. Soucieuse de redynamiser encore son centre-ville, la ville multiplie les initiatives pour renforcer son offre de proximité.
MarchésLe Creusot accueille plusieurs marchés où vous pourrez faire de bonnes affaires, que ca soit pour des produits frais, du textile ou du bazar…
S’implanter ou se développerGrâce à ses nombreux atouts, Le Creusot attire de nombreuses entreprises ou porteurs de projets. Rejoignez-les !
Démocratie participativeLe Creusot a une longue tradition de démocratie participative à travers différentes instances de concertation et d'information.
Live FacebookPlusieurs fois par an, vous pouvez dialoguer en direct avec le Maire et poser vos questions.
Budget participatifAvec le budget participatif, les habitants disposent des clés d'une partie du budget d'investissement de la Ville !
Conseil d’habitantsLe Creusot compte 5 conseils d’habitants dont les premiers ont été instaurés dès 2001, soit bien avant que la loi les rende obligatoires.
Réunions de Quartiers13 réunions de quartier sont organisées chaque année dans les 13 quartiers de la ville.
Lors de ces rencontres, élus et habitants se retrouvent pour dialoguer et échanger.
Tranquillité publiqueAu Creusot, la politique de tranquillité publique se décline en 2 grands axes : la sécurité publique d'une part et la médiation / prévention d'autre part.
Police municipalePlacée sous l’autorité du Maire, elle intervient en complémentarité de la Police Nationale pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
MédiationPour assurer la tranquillité publique, Le Creusot s’appuie aussi sur son service médiation.
CISPDLe CISPD ou Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance regroupe différents professionnels (Education nationale, services des villes, du Département, de l’Etat).
Réseau VIFLa Ville du Creusot porte une attention toute particulière à la lutte contre les violences intra familiales. Dans ce cadre, elle a créé le premier réseau VIF du Département.
Aide juridiquePlusieurs structures existent pour vous aider à régler à l’amiable certains conflits.
Enfance (3-12 ans)Le Creusot a fait depuis de nombreuses années de l’éducation une grande priorité. Permettre aux enfants de s’épanouir, de s’éveiller, garantir une égalité des chances dans leur scolarité et offrir des conditions d’apprentissages optimales sont des objectifs pour lesquels elle travaille au quotidien.
Accompagnement enfants/parentsDifférentes structures interviennent pour accompagner, informer, soutenir les parents ou leur proposer des temps d’activités avec leurs enfants.
Vie étudianteLe Campus sud Bourgogne, composé de 5 établissements d’enseignements supérieur établis sur Le Creusot et Montceau Les Mines fait partie des 4 principaux pôles universitaires de Bourgogne-Franche-Comté.
Le campus Sud Bourgogne2ème campus de Bourgogne, le Campus Sud Bourgogne offre avec ses équipements et son cadre de vie, les avantages d'un campus à taille humaine.
Bibliothèque universitaireInstallée dans une ancienne halle industrielle, la Bibliothèque universitaire du campus du Creusot est ouverte à tous.
SeniorsLe service seniors situé au rez-de-chaussée des Arcades vous accueille du lundi au vendredi de 8h à 17h30 (sauf vendredi 17h) pour vous renseigner sur les activités, les droits et démarches qui concernent les seniors ou pour faire le lien avec les différents partenaires.
Le Creusot est "ville aidante Alzheimer" et fait aussi partie du réseau "Villes Amies des aînés".
Les animationsLe service seniors organise tout au long de l’année des animations ou ateliers pour permettre aux retraités de rester actifs et de maintenir un lien social.
AidesPour bien vieillir, différentes aides existent et nous vous proposons d'en prendre connaissance.
EHPADDe nombreux dispositifs existent pour favoriser le maintien à domicile. Lorsque la perte d’autonomie est trop importante, des structures prennent le relais.
Solidarité / SantéDes structures pour vous accompagner en cas de difficultés.
CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un service d’accueil, d’orientation et d’aide en direction de tous les Creusotins pouvant rencontrer des difficultés.
Épicerie socialeL’épicerie sociale propose à ses usagers des produits d’alimentation et d’hygiène à bas prix.
Centre social l’escaleLe Centre Social l’ESCALE est un lieu d’accueil, d’écoute, de parole, d’animation et d’initiatives des habitants.
SantéDepuis plusieurs années, la Ville du Creusot se mobilise aux côtés des praticiens de ville et des institutions pour proposer une offre de soins des plus complètes.
Patrimoine / TourismeSituée en plein cœur de la Bourgogne, Le Creusot jouit d’un cadre de vie des plus agréables. Mais Le Creusot est aussi une ville chargée d’histoire.
Office de tourismeDécouvrez la richesse du patrimoine de notre bassin, en poussant les portes du bureau de l'Office de Tourisme situé à l'entrée du Château de la Verrerie.
Parcs et jardinsLe Creusot est une ville verte qui offre de nombreux espaces pour se ressourcer et s’aérer. La nature est à portée de main avec plusieurs grands parcs en plein coeur de la ville.
Château de la VerrerieMonument incontournable du patrimoine historique du Creusot, le Château de la Verrerie abrite le Musée de l’Homme et de l’Industrie, le Pavillon de l’Industrie, le Petit Théâtre.
Locomotive 241P17Embarquez à bord de la 241P17, pour une balade touristique !
Atelier des grues et locosConsidéré comme le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot, l’atelier des grues et locos a été transformé en bibliothèque universitaire.
Base nautique de TorcyPlusieurs plans d’eau existent aux portes du Creusot et offrent d’agréables lieux de promenade, de pêche ou de détente.
Ville sportiveAu Creusot, la pratique du sport est très développée. On ne compte pas moins de 50 clubs sportifs et 7000 licenciés.
Les parcours sportifsEn 2016, suite à une proposition des Conseils d’Habitants, une station fitness et un parcours santé ont été aménagés dans le parc de la Verrerie.
Les animations sportivesLe Creusot favorise la pratique du sport quelque soit son âge, son niveau et ses revenus.
Le Complexe Aquatique du ParcEntièrement rénové en 2018 pour offrir des prestations de qualité, le Complexe Aquatique du Parc vous accueille dans le cadre privilégié du parc de la Verrerie...
Urbanisme et cadastreLe service urbanisme vous accueille dans ses bureaux situés au Centre technique Municipal, 63 rue Anatole France pour vos démarches d’urbanisme ou pour vous permettre de consulter le cadastre.
Espaces vertsEtendu et vallonné, Le Creusot est doté de nombreux espaces verts.
Vous êtes en conflit avec votre avocat et vous vous demandez comment faire pour défendre vos intérêts ? Il faut savoir que les démarches à effectuer varient en fonction de l’objet du conflit avec l’avocat : montant de la rémunération, restitution de pièces du dossier, manquement aux règles déontologiques ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les sommes qui vous sont facturées par votre avocat sont composées de divers éléments :
Honoraires : rémunération du travail de l’avocat
Débours et frais : avances faites par l’avocat pour payer des dépenses qui ne sont pas incluses dans ses honoraires (frais de photocopie, frais de correspondance), ou des dépenses qui vous incombent personnellement (paiement d’impôts ou de taxes)
Dépens : sommes qui sont mises à votre charge par la justice lorsque vous perdez le procès
Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d’abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.
En cas d’échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l’Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Pour contester le montant des facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur de la juridiction qui a jugé l’affaire.
Saisir le Médiateur de la consommation
Vous pouvez saisir le médiateur si votre avocat n’a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.
Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d’avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l’avocat.
Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier.
Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :
Médiateur de la consommation de la profession d’avocat
180, boulevard Haussmann
75008 Paris
Vous devez envoyer les pièces justificatives qui permettent au médiateur d’étudier l’affaire.
Une fois saisi, le médiateur vérifie d’abord si vous remplissez les conditions requises pour qu’il puisse exercer sa mission.
Ensuite, il informe votre avocat qu’il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune à la médiation.
Si vous et votre avocat êtes d’accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d’une solution.
Au cas où vous trouvez un accord, le médiateur élabore un document qui le matérialise.
Si vous et votre avocat signez ce document, cela met fin au litige.
Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il intervienne, ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l’impossibilité de régler le litige.
Il en va de même si vous ou votre avocat refusez d’approuver l’accord proposé.
Dans ce cas, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats
Si vous contestez les honoraires et les débours facturés par votre avocat, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est rattaché via la procédure de taxation d’honoraires.
La demande doit se faire par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise contre un récépissé.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la Cour d’appel. Vous devez agir dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Possibilité d’exécution immédiate de la décision du bâtonnier
Le bâtonnier peut décider de lui-même d’ordonner l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu’à 1 500 €.
Cela veut dire que la décision est exécutée immédiatement, même en cas de recours de votre part ou de la part de votre avocat.
Le bâtonnier peut aussi ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d’accord sur ce montant.
Mais le bâtonnier ne peut pas ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui estcontestée par vous ou par votre avocat.
Si la demande d’exécution provisoire visant la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui est contestée, est faite par vous ou par votre avocat, le bâtonnier pourra ordonner la mesure, s’il l’estime nécessaire et compatible avec la nature de l’affaire.
À savoir
l’exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s’appliquer pas aux honoraires de résultat.
Saisir le secrétaire vérificateur
Pour contester le montant des dépens facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur du tribunal qui a jugé l’affaire.
Le secrétaire vérificateur est un directeur des services de greffe judiciaire, voire un greffier.
Vous devez fournir au tribunal compétent les pièces justificatives qui font apparaître les montants des dépens facturés par votre avocat et que vous contestez.
Après vérification de la conformité des montants facturés aux tarifs légaux, le secrétaire vérificateur vous remettra un certificat de vérification.
Vous devez notifier ce document à votre avocat.
Si les montants qui figurent sur le certificat de vérification ne sont pas conformes à ceux qui vous ont été facturés par votre avocat, vous pouvez porter la réclamation devant le président du tribunal.
Vous avez le droit de changer d’avocat à tout moment de la procédure.
Si vous souhaitez changer d’avocat, vous devrez néanmoins payer à l’avocat que vous quittez les frais déjà dus.
L’avocat a de son côté l’obligation de vous restituer votre dossier.
En cas de litige sur la restitution de pièces, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou via une remise contre récépissé.
Le bâtonnier compétent est celui du barreau où est inscrit l’avocat concerné.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d’appel dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à tous ceux qui pratiquent le métier d’avocat.
Exemple
Difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l’audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d’intérêt avec la partie adverse
Si vous êtes confronté à ce genre de difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat.
L’avocat qui ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à la profession encourt une peine disciplinaire.
Procédure pour saisir le bâtonnier
Vous devez obligatoirement envoyer la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou la remettre sur place contre un récépissé.
Vous devez indiquer dans la réclamation les éléments suivants :
Vos nom et prénom (ou nom de votre société)
Votre domicile (ou siège de votre société)
Votre nationalité
Vos date et lieu de naissance
Nom et prénom de l’avocat
Adresse de l’avocat
Faits à la base de la réclamation
Pièces nécessaires à l’examen du litige
Date de la demande et signature
Accusé de réception et premier examen
Le bâtonnier doit d’abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.
Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de la réclamation pour déterminer si elle lui paraît abusive ou manifestement mal fondée ou non.
Si le bâtonnier estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, il doit vous informer rapidement qu’elle ne sera pas examinée.
Lorsque le bâtonnier estime que votre demande n’est pas abusive ou manifestement mal fondée, il informe votre avocat de la réception d’une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.
Conciliation
Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il organise dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat, en présence d’au moins un autre avocat.
La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l’autorité d’un avocat membre ou ancien membre du conseil de l’ordre, ou d’un avocat honoraire qu’il délègue.
Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, il est consigné dans un procès-verbal.
Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.
Si aucun accord n’est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l’absence de conciliation dans un document écrit.
Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.
Décision du bâtonnier
En l’absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.
Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.
Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.
Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs pour lesquels il a pris sa décision.
Il doit vous informer que vous avez la possibilité de saisir du litige le 1er procureur général près la cour d’appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.
La requête doit contenir les éléments suivants :
Nom et prénom de l’avocat
Domicile de l’avocat
Pièces justificatives
Votre réclamation adressée au bâtonnier
Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d’abord examiner si votre requête est manifestement non fondée ou non.
Il doit ensuite vérifier si la requête est assortie des précisions permettant d’apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.
, la procédure se poursuit et une audience de jugement aura lieu.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
Des peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces peines principales.
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n’est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.
Dans ce cas, la procédure disciplinaire s’arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d’appel.
Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au greffe de la cour d’appel, ou via une remise contre récépissé au directeur de greffe.
Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.
Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l’égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.
Lorsque le bâtonnier décide d’ouvrir une enquête déontologique à l’égard de l’avocat, il peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l’ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier.
Au vu des éléments recueillis au cours de l’enquête déontologique, le bâtonnier décide s’il y a lieu d’ouvrir ou non une procédure disciplinaire à l’égard de l’avocat.
Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.
Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique.
Dans ce cas, le bâtonnier doit aussi envoyer une requête à la juridiction disciplinaire.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
La décision de la juridiction disciplinaire peut être attaquée en justice par l’avocat qui en a fait l’objet, par le procureur général et par le bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat.
Le recours doit être introduit auprès de la cour d’appel, dans le délai d’1 mois à compter de la notification de la décision.
Si un recours est introduit contre la décision de la juridiction disciplinaire, vous pouvez à votre tour saisir la cour d’appel via un .
Vous devez faire votre recours incident dans un délai de 15 jours à compter de la notification du recours principale.
Le recours incident doit être introduit devant la cour d’appel.
Vous n’avez pas besoin d’un avocat pour faire le recours incident.
Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l’égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.
Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par .
La requête doit contenir les éléments suivants :
Dénomination de la juridiction à laquelle la requête est adressée
Objet de la requête
Indentification du demandeur personne physique (nom et prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance)
Identification du demandeur personne morale (forme, dénomination, siège social, organe légalement représentatif)
Identification de l’avocat mis en cause (nom, prénom, adresse du cabinet)
Pièces justificatives
Copie de la réclamation adressée au bâtonnier
Date et signature
Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l’avocat vous portent préjudice.
Exemple
Envoi tardif de conclusions, absence injustifiée à l’audience, détournement de fonds qui vous sont accordés par l’assurance, etc.
Dans ces cas, vous pouvez demander une indemnisation à la justice, et non au bâtonnier.
Vous devez présenter votre demande devant le tribunal judiciaire du lieu où se trouve le cabinet de l’avocat.
Vous pouvez vous faire assister par un autre avocat dans cette procédure. Si votre préjudice est supérieur à 10 000 € , vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.
Vous êtes en conflit avec votre avocat et vous vous demandez comment faire pour défendre vos intérêts ? Il faut savoir que les démarches à effectuer varient en fonction de l’objet du conflit avec l’avocat : montant de la rémunération, restitution de pièces du dossier, manquement aux règles déontologiques ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les sommes qui vous sont facturées par votre avocat sont composées de divers éléments :
Honoraires : rémunération du travail de l’avocat
Débours et frais : avances faites par l’avocat pour payer des dépenses qui ne sont pas incluses dans ses honoraires (frais de photocopie, frais de correspondance), ou des dépenses qui vous incombent personnellement (paiement d’impôts ou de taxes)
Dépens : sommes qui sont mises à votre charge par la justice lorsque vous perdez le procès
Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d’abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.
En cas d’échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l’Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Pour contester le montant des facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur de la juridiction qui a jugé l’affaire.
Saisir le Médiateur de la consommation
Vous pouvez saisir le médiateur si votre avocat n’a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.
Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d’avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l’avocat.
Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier.
Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :
Médiateur de la consommation de la profession d’avocat
180, boulevard Haussmann
75008 Paris
Vous devez envoyer les pièces justificatives qui permettent au médiateur d’étudier l’affaire.
Une fois saisi, le médiateur vérifie d’abord si vous remplissez les conditions requises pour qu’il puisse exercer sa mission.
Ensuite, il informe votre avocat qu’il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune à la médiation.
Si vous et votre avocat êtes d’accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d’une solution.
Au cas où vous trouvez un accord, le médiateur élabore un document qui le matérialise.
Si vous et votre avocat signez ce document, cela met fin au litige.
Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il intervienne, ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l’impossibilité de régler le litige.
Il en va de même si vous ou votre avocat refusez d’approuver l’accord proposé.
Dans ce cas, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats
Si vous contestez les honoraires et les débours facturés par votre avocat, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est rattaché via la procédure de taxation d’honoraires.
La demande doit se faire par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise contre un récépissé.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la Cour d’appel. Vous devez agir dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Possibilité d’exécution immédiate de la décision du bâtonnier
Le bâtonnier peut décider de lui-même d’ordonner l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu’à 1 500 €.
Cela veut dire que la décision est exécutée immédiatement, même en cas de recours de votre part ou de la part de votre avocat.
Le bâtonnier peut aussi ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d’accord sur ce montant.
Mais le bâtonnier ne peut pas ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui estcontestée par vous ou par votre avocat.
Si la demande d’exécution provisoire visant la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui est contestée, est faite par vous ou par votre avocat, le bâtonnier pourra ordonner la mesure, s’il l’estime nécessaire et compatible avec la nature de l’affaire.
À savoir
l’exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s’appliquer pas aux honoraires de résultat.
Saisir le secrétaire vérificateur
Pour contester le montant des dépens facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur du tribunal qui a jugé l’affaire.
Le secrétaire vérificateur est un directeur des services de greffe judiciaire, voire un greffier.
Vous devez fournir au tribunal compétent les pièces justificatives qui font apparaître les montants des dépens facturés par votre avocat et que vous contestez.
Après vérification de la conformité des montants facturés aux tarifs légaux, le secrétaire vérificateur vous remettra un certificat de vérification.
Vous devez notifier ce document à votre avocat.
Si les montants qui figurent sur le certificat de vérification ne sont pas conformes à ceux qui vous ont été facturés par votre avocat, vous pouvez porter la réclamation devant le président du tribunal.
Vous avez le droit de changer d’avocat à tout moment de la procédure.
Si vous souhaitez changer d’avocat, vous devrez néanmoins payer à l’avocat que vous quittez les frais déjà dus.
L’avocat a de son côté l’obligation de vous restituer votre dossier.
En cas de litige sur la restitution de pièces, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou via une remise contre récépissé.
Le bâtonnier compétent est celui du barreau où est inscrit l’avocat concerné.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d’appel dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à tous ceux qui pratiquent le métier d’avocat.
Exemple
Difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l’audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d’intérêt avec la partie adverse
Si vous êtes confronté à ce genre de difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat.
L’avocat qui ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à la profession encourt une peine disciplinaire.
Procédure pour saisir le bâtonnier
Vous devez obligatoirement envoyer la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou la remettre sur place contre un récépissé.
Vous devez indiquer dans la réclamation les éléments suivants :
Vos nom et prénom (ou nom de votre société)
Votre domicile (ou siège de votre société)
Votre nationalité
Vos date et lieu de naissance
Nom et prénom de l’avocat
Adresse de l’avocat
Faits à la base de la réclamation
Pièces nécessaires à l’examen du litige
Date de la demande et signature
Accusé de réception et premier examen
Le bâtonnier doit d’abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.
Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de la réclamation pour déterminer si elle lui paraît abusive ou manifestement mal fondée ou non.
Si le bâtonnier estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, il doit vous informer rapidement qu’elle ne sera pas examinée.
Lorsque le bâtonnier estime que votre demande n’est pas abusive ou manifestement mal fondée, il informe votre avocat de la réception d’une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.
Conciliation
Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il organise dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat, en présence d’au moins un autre avocat.
La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l’autorité d’un avocat membre ou ancien membre du conseil de l’ordre, ou d’un avocat honoraire qu’il délègue.
Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, il est consigné dans un procès-verbal.
Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.
Si aucun accord n’est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l’absence de conciliation dans un document écrit.
Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.
Décision du bâtonnier
En l’absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.
Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.
Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.
Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs pour lesquels il a pris sa décision.
Il doit vous informer que vous avez la possibilité de saisir du litige le 1er procureur général près la cour d’appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.
La requête doit contenir les éléments suivants :
Nom et prénom de l’avocat
Domicile de l’avocat
Pièces justificatives
Votre réclamation adressée au bâtonnier
Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d’abord examiner si votre requête est manifestement non fondée ou non.
Il doit ensuite vérifier si la requête est assortie des précisions permettant d’apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.
, la procédure se poursuit et une audience de jugement aura lieu.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
Des peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces peines principales.
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n’est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.
Dans ce cas, la procédure disciplinaire s’arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d’appel.
Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au greffe de la cour d’appel, ou via une remise contre récépissé au directeur de greffe.
Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.
Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l’égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.
Lorsque le bâtonnier décide d’ouvrir une enquête déontologique à l’égard de l’avocat, il peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l’ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier.
Au vu des éléments recueillis au cours de l’enquête déontologique, le bâtonnier décide s’il y a lieu d’ouvrir ou non une procédure disciplinaire à l’égard de l’avocat.
Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.
Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique.
Dans ce cas, le bâtonnier doit aussi envoyer une requête à la juridiction disciplinaire.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
La décision de la juridiction disciplinaire peut être attaquée en justice par l’avocat qui en a fait l’objet, par le procureur général et par le bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat.
Le recours doit être introduit auprès de la cour d’appel, dans le délai d’1 mois à compter de la notification de la décision.
Si un recours est introduit contre la décision de la juridiction disciplinaire, vous pouvez à votre tour saisir la cour d’appel via un .
Vous devez faire votre recours incident dans un délai de 15 jours à compter de la notification du recours principale.
Le recours incident doit être introduit devant la cour d’appel.
Vous n’avez pas besoin d’un avocat pour faire le recours incident.
Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l’égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.
Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par .
La requête doit contenir les éléments suivants :
Dénomination de la juridiction à laquelle la requête est adressée
Objet de la requête
Indentification du demandeur personne physique (nom et prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance)
Identification du demandeur personne morale (forme, dénomination, siège social, organe légalement représentatif)
Identification de l’avocat mis en cause (nom, prénom, adresse du cabinet)
Pièces justificatives
Copie de la réclamation adressée au bâtonnier
Date et signature
Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l’avocat vous portent préjudice.
Exemple
Envoi tardif de conclusions, absence injustifiée à l’audience, détournement de fonds qui vous sont accordés par l’assurance, etc.
Dans ces cas, vous pouvez demander une indemnisation à la justice, et non au bâtonnier.
Vous devez présenter votre demande devant le tribunal judiciaire du lieu où se trouve le cabinet de l’avocat.
Vous pouvez vous faire assister par un autre avocat dans cette procédure. Si votre préjudice est supérieur à 10 000 € , vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.
Vous êtes en conflit avec votre avocat et vous vous demandez comment faire pour défendre vos intérêts ? Il faut savoir que les démarches à effectuer varient en fonction de l’objet du conflit avec l’avocat : montant de la rémunération, restitution de pièces du dossier, manquement aux règles déontologiques ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les sommes qui vous sont facturées par votre avocat sont composées de divers éléments :
Honoraires : rémunération du travail de l’avocat
Débours et frais : avances faites par l’avocat pour payer des dépenses qui ne sont pas incluses dans ses honoraires (frais de photocopie, frais de correspondance), ou des dépenses qui vous incombent personnellement (paiement d’impôts ou de taxes)
Dépens : sommes qui sont mises à votre charge par la justice lorsque vous perdez le procès
Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d’abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.
En cas d’échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l’Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Pour contester le montant des facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur de la juridiction qui a jugé l’affaire.
Saisir le Médiateur de la consommation
Vous pouvez saisir le médiateur si votre avocat n’a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.
Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d’avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l’avocat.
Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier.
Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :
Médiateur de la consommation de la profession d’avocat
180, boulevard Haussmann
75008 Paris
Vous devez envoyer les pièces justificatives qui permettent au médiateur d’étudier l’affaire.
Une fois saisi, le médiateur vérifie d’abord si vous remplissez les conditions requises pour qu’il puisse exercer sa mission.
Ensuite, il informe votre avocat qu’il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune à la médiation.
Si vous et votre avocat êtes d’accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d’une solution.
Au cas où vous trouvez un accord, le médiateur élabore un document qui le matérialise.
Si vous et votre avocat signez ce document, cela met fin au litige.
Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il intervienne, ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l’impossibilité de régler le litige.
Il en va de même si vous ou votre avocat refusez d’approuver l’accord proposé.
Dans ce cas, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats
Si vous contestez les honoraires et les débours facturés par votre avocat, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est rattaché via la procédure de taxation d’honoraires.
La demande doit se faire par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise contre un récépissé.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la Cour d’appel. Vous devez agir dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Possibilité d’exécution immédiate de la décision du bâtonnier
Le bâtonnier peut décider de lui-même d’ordonner l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu’à 1 500 €.
Cela veut dire que la décision est exécutée immédiatement, même en cas de recours de votre part ou de la part de votre avocat.
Le bâtonnier peut aussi ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d’accord sur ce montant.
Mais le bâtonnier ne peut pas ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui estcontestée par vous ou par votre avocat.
Si la demande d’exécution provisoire visant la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui est contestée, est faite par vous ou par votre avocat, le bâtonnier pourra ordonner la mesure, s’il l’estime nécessaire et compatible avec la nature de l’affaire.
À savoir
l’exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s’appliquer pas aux honoraires de résultat.
Saisir le secrétaire vérificateur
Pour contester le montant des dépens facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur du tribunal qui a jugé l’affaire.
Le secrétaire vérificateur est un directeur des services de greffe judiciaire, voire un greffier.
Vous devez fournir au tribunal compétent les pièces justificatives qui font apparaître les montants des dépens facturés par votre avocat et que vous contestez.
Après vérification de la conformité des montants facturés aux tarifs légaux, le secrétaire vérificateur vous remettra un certificat de vérification.
Vous devez notifier ce document à votre avocat.
Si les montants qui figurent sur le certificat de vérification ne sont pas conformes à ceux qui vous ont été facturés par votre avocat, vous pouvez porter la réclamation devant le président du tribunal.
Vous avez le droit de changer d’avocat à tout moment de la procédure.
Si vous souhaitez changer d’avocat, vous devrez néanmoins payer à l’avocat que vous quittez les frais déjà dus.
L’avocat a de son côté l’obligation de vous restituer votre dossier.
En cas de litige sur la restitution de pièces, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou via une remise contre récépissé.
Le bâtonnier compétent est celui du barreau où est inscrit l’avocat concerné.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d’appel dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à tous ceux qui pratiquent le métier d’avocat.
Exemple
Difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l’audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d’intérêt avec la partie adverse
Si vous êtes confronté à ce genre de difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat.
L’avocat qui ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à la profession encourt une peine disciplinaire.
Procédure pour saisir le bâtonnier
Vous devez obligatoirement envoyer la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou la remettre sur place contre un récépissé.
Vous devez indiquer dans la réclamation les éléments suivants :
Vos nom et prénom (ou nom de votre société)
Votre domicile (ou siège de votre société)
Votre nationalité
Vos date et lieu de naissance
Nom et prénom de l’avocat
Adresse de l’avocat
Faits à la base de la réclamation
Pièces nécessaires à l’examen du litige
Date de la demande et signature
Accusé de réception et premier examen
Le bâtonnier doit d’abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.
Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de la réclamation pour déterminer si elle lui paraît abusive ou manifestement mal fondée ou non.
Si le bâtonnier estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, il doit vous informer rapidement qu’elle ne sera pas examinée.
Lorsque le bâtonnier estime que votre demande n’est pas abusive ou manifestement mal fondée, il informe votre avocat de la réception d’une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.
Conciliation
Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il organise dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat, en présence d’au moins un autre avocat.
La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l’autorité d’un avocat membre ou ancien membre du conseil de l’ordre, ou d’un avocat honoraire qu’il délègue.
Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, il est consigné dans un procès-verbal.
Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.
Si aucun accord n’est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l’absence de conciliation dans un document écrit.
Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.
Décision du bâtonnier
En l’absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.
Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.
Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.
Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs pour lesquels il a pris sa décision.
Il doit vous informer que vous avez la possibilité de saisir du litige le 1er procureur général près la cour d’appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.
La requête doit contenir les éléments suivants :
Nom et prénom de l’avocat
Domicile de l’avocat
Pièces justificatives
Votre réclamation adressée au bâtonnier
Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d’abord examiner si votre requête est manifestement non fondée ou non.
Il doit ensuite vérifier si la requête est assortie des précisions permettant d’apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.
, la procédure se poursuit et une audience de jugement aura lieu.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
Des peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces peines principales.
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n’est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.
Dans ce cas, la procédure disciplinaire s’arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d’appel.
Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au greffe de la cour d’appel, ou via une remise contre récépissé au directeur de greffe.
Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.
Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l’égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.
Lorsque le bâtonnier décide d’ouvrir une enquête déontologique à l’égard de l’avocat, il peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l’ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier.
Au vu des éléments recueillis au cours de l’enquête déontologique, le bâtonnier décide s’il y a lieu d’ouvrir ou non une procédure disciplinaire à l’égard de l’avocat.
Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.
Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique.
Dans ce cas, le bâtonnier doit aussi envoyer une requête à la juridiction disciplinaire.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
La décision de la juridiction disciplinaire peut être attaquée en justice par l’avocat qui en a fait l’objet, par le procureur général et par le bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat.
Le recours doit être introduit auprès de la cour d’appel, dans le délai d’1 mois à compter de la notification de la décision.
Si un recours est introduit contre la décision de la juridiction disciplinaire, vous pouvez à votre tour saisir la cour d’appel via un .
Vous devez faire votre recours incident dans un délai de 15 jours à compter de la notification du recours principale.
Le recours incident doit être introduit devant la cour d’appel.
Vous n’avez pas besoin d’un avocat pour faire le recours incident.
Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l’égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.
Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par .
La requête doit contenir les éléments suivants :
Dénomination de la juridiction à laquelle la requête est adressée
Objet de la requête
Indentification du demandeur personne physique (nom et prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance)
Identification du demandeur personne morale (forme, dénomination, siège social, organe légalement représentatif)
Identification de l’avocat mis en cause (nom, prénom, adresse du cabinet)
Pièces justificatives
Copie de la réclamation adressée au bâtonnier
Date et signature
Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l’avocat vous portent préjudice.
Exemple
Envoi tardif de conclusions, absence injustifiée à l’audience, détournement de fonds qui vous sont accordés par l’assurance, etc.
Dans ces cas, vous pouvez demander une indemnisation à la justice, et non au bâtonnier.
Vous devez présenter votre demande devant le tribunal judiciaire du lieu où se trouve le cabinet de l’avocat.
Vous pouvez vous faire assister par un autre avocat dans cette procédure. Si votre préjudice est supérieur à 10 000 € , vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.
Vous êtes en conflit avec votre avocat et vous vous demandez comment faire pour défendre vos intérêts ? Il faut savoir que les démarches à effectuer varient en fonction de l’objet du conflit avec l’avocat : montant de la rémunération, restitution de pièces du dossier, manquement aux règles déontologiques ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les sommes qui vous sont facturées par votre avocat sont composées de divers éléments :
Honoraires : rémunération du travail de l’avocat
Débours et frais : avances faites par l’avocat pour payer des dépenses qui ne sont pas incluses dans ses honoraires (frais de photocopie, frais de correspondance), ou des dépenses qui vous incombent personnellement (paiement d’impôts ou de taxes)
Dépens : sommes qui sont mises à votre charge par la justice lorsque vous perdez le procès
Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d’abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.
En cas d’échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l’Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Pour contester le montant des facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur de la juridiction qui a jugé l’affaire.
Saisir le Médiateur de la consommation
Vous pouvez saisir le médiateur si votre avocat n’a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.
Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d’avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l’avocat.
Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier.
Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :
Médiateur de la consommation de la profession d’avocat
180, boulevard Haussmann
75008 Paris
Vous devez envoyer les pièces justificatives qui permettent au médiateur d’étudier l’affaire.
Une fois saisi, le médiateur vérifie d’abord si vous remplissez les conditions requises pour qu’il puisse exercer sa mission.
Ensuite, il informe votre avocat qu’il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune à la médiation.
Si vous et votre avocat êtes d’accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d’une solution.
Au cas où vous trouvez un accord, le médiateur élabore un document qui le matérialise.
Si vous et votre avocat signez ce document, cela met fin au litige.
Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il intervienne, ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l’impossibilité de régler le litige.
Il en va de même si vous ou votre avocat refusez d’approuver l’accord proposé.
Dans ce cas, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats
Si vous contestez les honoraires et les débours facturés par votre avocat, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est rattaché via la procédure de taxation d’honoraires.
La demande doit se faire par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise contre un récépissé.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la Cour d’appel. Vous devez agir dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Possibilité d’exécution immédiate de la décision du bâtonnier
Le bâtonnier peut décider de lui-même d’ordonner l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu’à 1 500 €.
Cela veut dire que la décision est exécutée immédiatement, même en cas de recours de votre part ou de la part de votre avocat.
Le bâtonnier peut aussi ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d’accord sur ce montant.
Mais le bâtonnier ne peut pas ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui estcontestée par vous ou par votre avocat.
Si la demande d’exécution provisoire visant la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui est contestée, est faite par vous ou par votre avocat, le bâtonnier pourra ordonner la mesure, s’il l’estime nécessaire et compatible avec la nature de l’affaire.
À savoir
l’exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s’appliquer pas aux honoraires de résultat.
Saisir le secrétaire vérificateur
Pour contester le montant des dépens facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur du tribunal qui a jugé l’affaire.
Le secrétaire vérificateur est un directeur des services de greffe judiciaire, voire un greffier.
Vous devez fournir au tribunal compétent les pièces justificatives qui font apparaître les montants des dépens facturés par votre avocat et que vous contestez.
Après vérification de la conformité des montants facturés aux tarifs légaux, le secrétaire vérificateur vous remettra un certificat de vérification.
Vous devez notifier ce document à votre avocat.
Si les montants qui figurent sur le certificat de vérification ne sont pas conformes à ceux qui vous ont été facturés par votre avocat, vous pouvez porter la réclamation devant le président du tribunal.
Vous avez le droit de changer d’avocat à tout moment de la procédure.
Si vous souhaitez changer d’avocat, vous devrez néanmoins payer à l’avocat que vous quittez les frais déjà dus.
L’avocat a de son côté l’obligation de vous restituer votre dossier.
En cas de litige sur la restitution de pièces, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou via une remise contre récépissé.
Le bâtonnier compétent est celui du barreau où est inscrit l’avocat concerné.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d’appel dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à tous ceux qui pratiquent le métier d’avocat.
Exemple
Difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l’audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d’intérêt avec la partie adverse
Si vous êtes confronté à ce genre de difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat.
L’avocat qui ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à la profession encourt une peine disciplinaire.
Procédure pour saisir le bâtonnier
Vous devez obligatoirement envoyer la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou la remettre sur place contre un récépissé.
Vous devez indiquer dans la réclamation les éléments suivants :
Vos nom et prénom (ou nom de votre société)
Votre domicile (ou siège de votre société)
Votre nationalité
Vos date et lieu de naissance
Nom et prénom de l’avocat
Adresse de l’avocat
Faits à la base de la réclamation
Pièces nécessaires à l’examen du litige
Date de la demande et signature
Accusé de réception et premier examen
Le bâtonnier doit d’abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.
Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de la réclamation pour déterminer si elle lui paraît abusive ou manifestement mal fondée ou non.
Si le bâtonnier estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, il doit vous informer rapidement qu’elle ne sera pas examinée.
Lorsque le bâtonnier estime que votre demande n’est pas abusive ou manifestement mal fondée, il informe votre avocat de la réception d’une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.
Conciliation
Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il organise dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat, en présence d’au moins un autre avocat.
La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l’autorité d’un avocat membre ou ancien membre du conseil de l’ordre, ou d’un avocat honoraire qu’il délègue.
Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, il est consigné dans un procès-verbal.
Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.
Si aucun accord n’est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l’absence de conciliation dans un document écrit.
Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.
Décision du bâtonnier
En l’absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.
Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.
Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.
Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs pour lesquels il a pris sa décision.
Il doit vous informer que vous avez la possibilité de saisir du litige le 1er procureur général près la cour d’appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.
La requête doit contenir les éléments suivants :
Nom et prénom de l’avocat
Domicile de l’avocat
Pièces justificatives
Votre réclamation adressée au bâtonnier
Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d’abord examiner si votre requête est manifestement non fondée ou non.
Il doit ensuite vérifier si la requête est assortie des précisions permettant d’apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.
, la procédure se poursuit et une audience de jugement aura lieu.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
Des peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces peines principales.
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n’est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.
Dans ce cas, la procédure disciplinaire s’arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d’appel.
Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au greffe de la cour d’appel, ou via une remise contre récépissé au directeur de greffe.
Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.
Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l’égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.
Lorsque le bâtonnier décide d’ouvrir une enquête déontologique à l’égard de l’avocat, il peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l’ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier.
Au vu des éléments recueillis au cours de l’enquête déontologique, le bâtonnier décide s’il y a lieu d’ouvrir ou non une procédure disciplinaire à l’égard de l’avocat.
Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.
Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique.
Dans ce cas, le bâtonnier doit aussi envoyer une requête à la juridiction disciplinaire.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
La décision de la juridiction disciplinaire peut être attaquée en justice par l’avocat qui en a fait l’objet, par le procureur général et par le bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat.
Le recours doit être introduit auprès de la cour d’appel, dans le délai d’1 mois à compter de la notification de la décision.
Si un recours est introduit contre la décision de la juridiction disciplinaire, vous pouvez à votre tour saisir la cour d’appel via un .
Vous devez faire votre recours incident dans un délai de 15 jours à compter de la notification du recours principale.
Le recours incident doit être introduit devant la cour d’appel.
Vous n’avez pas besoin d’un avocat pour faire le recours incident.
Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l’égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.
Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par .
La requête doit contenir les éléments suivants :
Dénomination de la juridiction à laquelle la requête est adressée
Objet de la requête
Indentification du demandeur personne physique (nom et prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance)
Identification du demandeur personne morale (forme, dénomination, siège social, organe légalement représentatif)
Identification de l’avocat mis en cause (nom, prénom, adresse du cabinet)
Pièces justificatives
Copie de la réclamation adressée au bâtonnier
Date et signature
Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l’avocat vous portent préjudice.
Exemple
Envoi tardif de conclusions, absence injustifiée à l’audience, détournement de fonds qui vous sont accordés par l’assurance, etc.
Dans ces cas, vous pouvez demander une indemnisation à la justice, et non au bâtonnier.
Vous devez présenter votre demande devant le tribunal judiciaire du lieu où se trouve le cabinet de l’avocat.
Vous pouvez vous faire assister par un autre avocat dans cette procédure. Si votre préjudice est supérieur à 10 000 € , vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.
Vous êtes en conflit avec votre avocat et vous vous demandez comment faire pour défendre vos intérêts ? Il faut savoir que les démarches à effectuer varient en fonction de l’objet du conflit avec l’avocat : montant de la rémunération, restitution de pièces du dossier, manquement aux règles déontologiques ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les sommes qui vous sont facturées par votre avocat sont composées de divers éléments :
Honoraires : rémunération du travail de l’avocat
Débours et frais : avances faites par l’avocat pour payer des dépenses qui ne sont pas incluses dans ses honoraires (frais de photocopie, frais de correspondance), ou des dépenses qui vous incombent personnellement (paiement d’impôts ou de taxes)
Dépens : sommes qui sont mises à votre charge par la justice lorsque vous perdez le procès
Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d’abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.
En cas d’échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l’Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Pour contester le montant des facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur de la juridiction qui a jugé l’affaire.
Saisir le Médiateur de la consommation
Vous pouvez saisir le médiateur si votre avocat n’a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.
Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d’avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l’avocat.
Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier.
Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :
Médiateur de la consommation de la profession d’avocat
180, boulevard Haussmann
75008 Paris
Vous devez envoyer les pièces justificatives qui permettent au médiateur d’étudier l’affaire.
Une fois saisi, le médiateur vérifie d’abord si vous remplissez les conditions requises pour qu’il puisse exercer sa mission.
Ensuite, il informe votre avocat qu’il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune à la médiation.
Si vous et votre avocat êtes d’accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d’une solution.
Au cas où vous trouvez un accord, le médiateur élabore un document qui le matérialise.
Si vous et votre avocat signez ce document, cela met fin au litige.
Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu’il intervienne, ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l’impossibilité de régler le litige.
Il en va de même si vous ou votre avocat refusez d’approuver l’accord proposé.
Dans ce cas, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.
Saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats
Si vous contestez les honoraires et les débours facturés par votre avocat, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats auquel votre avocat est rattaché via la procédure de taxation d’honoraires.
La demande doit se faire par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise contre un récépissé.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la Cour d’appel. Vous devez agir dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Possibilité d’exécution immédiate de la décision du bâtonnier
Le bâtonnier peut décider de lui-même d’ordonner l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu’à 1 500 €.
Cela veut dire que la décision est exécutée immédiatement, même en cas de recours de votre part ou de la part de votre avocat.
Le bâtonnier peut aussi ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d’accord sur ce montant.
Mais le bâtonnier ne peut pas ordonner de lui-même l’exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui estcontestée par vous ou par votre avocat.
Si la demande d’exécution provisoire visant la part des honoraires qui dépasse 1 500 € et qui est contestée, est faite par vous ou par votre avocat, le bâtonnier pourra ordonner la mesure, s’il l’estime nécessaire et compatible avec la nature de l’affaire.
À savoir
l’exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s’appliquer pas aux honoraires de résultat.
Saisir le secrétaire vérificateur
Pour contester le montant des dépens facturés par votre avocat, vous devez faire une demande de vérification auprès du secrétaire vérificateur du tribunal qui a jugé l’affaire.
Le secrétaire vérificateur est un directeur des services de greffe judiciaire, voire un greffier.
Vous devez fournir au tribunal compétent les pièces justificatives qui font apparaître les montants des dépens facturés par votre avocat et que vous contestez.
Après vérification de la conformité des montants facturés aux tarifs légaux, le secrétaire vérificateur vous remettra un certificat de vérification.
Vous devez notifier ce document à votre avocat.
Si les montants qui figurent sur le certificat de vérification ne sont pas conformes à ceux qui vous ont été facturés par votre avocat, vous pouvez porter la réclamation devant le président du tribunal.
Vous avez le droit de changer d’avocat à tout moment de la procédure.
Si vous souhaitez changer d’avocat, vous devrez néanmoins payer à l’avocat que vous quittez les frais déjà dus.
L’avocat a de son côté l’obligation de vous restituer votre dossier.
En cas de litige sur la restitution de pièces, vous devez saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou via une remise contre récépissé.
Le bâtonnier compétent est celui du barreau où est inscrit l’avocat concerné.
si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d’appel dans le délai d’1 mois qui suit l’expiration de la période de 4 mois.
Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à tous ceux qui pratiquent le métier d’avocat.
Exemple
Difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l’audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d’intérêt avec la partie adverse
Si vous êtes confronté à ce genre de difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat.
L’avocat qui ne respecte pas certaines des règles professionnelles qui s’imposent à la profession encourt une peine disciplinaire.
Procédure pour saisir le bâtonnier
Vous devez obligatoirement envoyer la demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou la remettre sur place contre un récépissé.
Vous devez indiquer dans la réclamation les éléments suivants :
Vos nom et prénom (ou nom de votre société)
Votre domicile (ou siège de votre société)
Votre nationalité
Vos date et lieu de naissance
Nom et prénom de l’avocat
Adresse de l’avocat
Faits à la base de la réclamation
Pièces nécessaires à l’examen du litige
Date de la demande et signature
Accusé de réception et premier examen
Le bâtonnier doit d’abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.
Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de la réclamation pour déterminer si elle lui paraît abusive ou manifestement mal fondée ou non.
Si le bâtonnier estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, il doit vous informer rapidement qu’elle ne sera pas examinée.
Lorsque le bâtonnier estime que votre demande n’est pas abusive ou manifestement mal fondée, il informe votre avocat de la réception d’une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.
Conciliation
Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il organise dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat, en présence d’au moins un autre avocat.
La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l’autorité d’un avocat membre ou ancien membre du conseil de l’ordre, ou d’un avocat honoraire qu’il délègue.
Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, il est consigné dans un procès-verbal.
Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation.
Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.
Si aucun accord n’est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l’absence de conciliation dans un document écrit.
Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.
Décision du bâtonnier
En l’absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.
Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.
Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.
Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs pour lesquels il a pris sa décision.
Il doit vous informer que vous avez la possibilité de saisir du litige le 1er procureur général près la cour d’appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.
La requête doit contenir les éléments suivants :
Nom et prénom de l’avocat
Domicile de l’avocat
Pièces justificatives
Votre réclamation adressée au bâtonnier
Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d’abord examiner si votre requête est manifestement non fondée ou non.
Il doit ensuite vérifier si la requête est assortie des précisions permettant d’apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.
, la procédure se poursuit et une audience de jugement aura lieu.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
Des peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces peines principales.
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n’est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.
Dans ce cas, la procédure disciplinaire s’arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d’appel.
Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au greffe de la cour d’appel, ou via une remise contre récépissé au directeur de greffe.
Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.
Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l’égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.
Lorsque le bâtonnier décide d’ouvrir une enquête déontologique à l’égard de l’avocat, il peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l’ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier.
Au vu des éléments recueillis au cours de l’enquête déontologique, le bâtonnier décide s’il y a lieu d’ouvrir ou non une procédure disciplinaire à l’égard de l’avocat.
Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.
Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique.
Dans ce cas, le bâtonnier doit aussi envoyer une requête à la juridiction disciplinaire.
La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l’une des sanctions suivantes à l’égard de votre avocat :
Avertissement
Blâme
Interdiction temporaire d’exercice de maximum 3 ans
Radiation du tableau des avocats
À noter
en cas d’urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l’ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l’avocat qui fait l’objet d’une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.
La décision de la juridiction disciplinaire peut être attaquée en justice par l’avocat qui en a fait l’objet, par le procureur général et par le bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat.
Le recours doit être introduit auprès de la cour d’appel, dans le délai d’1 mois à compter de la notification de la décision.
Si un recours est introduit contre la décision de la juridiction disciplinaire, vous pouvez à votre tour saisir la cour d’appel via un .
Vous devez faire votre recours incident dans un délai de 15 jours à compter de la notification du recours principale.
Le recours incident doit être introduit devant la cour d’appel.
Vous n’avez pas besoin d’un avocat pour faire le recours incident.
Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l’égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.
Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d’appel.
La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par .
La requête doit contenir les éléments suivants :
Dénomination de la juridiction à laquelle la requête est adressée
Objet de la requête
Indentification du demandeur personne physique (nom et prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance)
Identification du demandeur personne morale (forme, dénomination, siège social, organe légalement représentatif)
Identification de l’avocat mis en cause (nom, prénom, adresse du cabinet)
Pièces justificatives
Copie de la réclamation adressée au bâtonnier
Date et signature
Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l’avocat vous portent préjudice.
Exemple
Envoi tardif de conclusions, absence injustifiée à l’audience, détournement de fonds qui vous sont accordés par l’assurance, etc.
Dans ces cas, vous pouvez demander une indemnisation à la justice, et non au bâtonnier.
Vous devez présenter votre demande devant le tribunal judiciaire du lieu où se trouve le cabinet de l’avocat.
Vous pouvez vous faire assister par un autre avocat dans cette procédure. Si votre préjudice est supérieur à 10 000 € , vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.