Le CreusotRiche d'un passé prestigieux, la ville du Creusot fut choisie au XVIIIe siècle pour implanter la Fonderie royale de canons pour la Marine, puis la Cristallerie de la Reine Marie-Antoinette.
Vie municipaleRetrouvez l'ensemble des actualités des instances municipales : conseil, budget, délibérations.
L’équipe municipaleLe Conseil municipal se compose de 35 élus, dont 29 élus de la majorité et 6 élus d’opposition.
Aux côtés du Maire, 10 adjoints et 6 conseillers délégués forment l’exécutif.
Le Conseil municipalLe Conseil municipal se réunit en séance plénière plusieurs fois dans l’année afin de régler par des délibérations les affaires de la commune.
Les marchés publicsProfil d'acheteur de la Ville du Creusot : vous retrouverez ici les offres qu'elle publie.
RGPDLa Ville du Creusot accorde la plus grande importance à la confidentialité de vos informations.
Action Coeur de villeAction cœur de ville est un programme de l’Etat qui vise à renforcer l’attractivité des communes moyennes et notamment leurs centres-villes.
Economie LocaleL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Mais Le Creusot a su s’adapter et diversifier ses activités pour rester un pôle économique majeur.
IndustrieL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Il est impossible d’évoquer Le Creusot sans parler de la famille Schneider, qui a régné plus d’un siècle sur la ville et lui a donné sa renommée mondiale.
CommercesLe Creusot compte de nombreux commerces implantés dans ses différents quartiers. Soucieuse de redynamiser encore son centre-ville, la ville multiplie les initiatives pour renforcer son offre de proximité.
MarchésLe Creusot accueille plusieurs marchés où vous pourrez faire de bonnes affaires, que ca soit pour des produits frais, du textile ou du bazar…
S’implanter ou se développerGrâce à ses nombreux atouts, Le Creusot attire de nombreuses entreprises ou porteurs de projets. Rejoignez-les !
Démocratie participativeLe Creusot a une longue tradition de démocratie participative à travers différentes instances de concertation et d'information.
Live FacebookPlusieurs fois par an, vous pouvez dialoguer en direct avec le Maire et poser vos questions.
Budget participatifAvec le budget participatif, les habitants disposent des clés d'une partie du budget d'investissement de la Ville !
Conseil d’habitantsLe Creusot compte 5 conseils d’habitants dont les premiers ont été instaurés dès 2001, soit bien avant que la loi les rende obligatoires.
Réunions de Quartiers7 réunions de quartier sont organisées chaque année.
Lors de ces rencontres, élus et habitants se retrouvent pour dialoguer et échanger.
Tranquillité publiqueAu Creusot, la politique de tranquillité publique se décline en 2 grands axes : la sécurité publique d'une part et la médiation / prévention d'autre part.
Police municipalePlacée sous l’autorité du Maire, elle intervient en complémentarité de la Police Nationale pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
MédiationPour assurer la tranquillité publique, Le Creusot s’appuie aussi sur son service médiation.
CISPDLe CISPD ou Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance regroupe différents professionnels (Education nationale, services des villes, du Département, de l’Etat).
Réseau VIFLa Ville du Creusot porte une attention toute particulière à la lutte contre les violences intra familiales. Dans ce cadre, elle a créé le premier réseau VIF du Département.
Aide juridiquePlusieurs structures existent pour vous aider à régler à l’amiable certains conflits.
Enfance (3-12 ans)Le Creusot a fait depuis de nombreuses années de l’éducation une grande priorité. Permettre aux enfants de s’épanouir, de s’éveiller, garantir une égalité des chances dans leur scolarité et offrir des conditions d’apprentissages optimales sont des objectifs pour lesquels elle travaille au quotidien.
Accompagnement enfants/parentsDifférentes structures interviennent pour accompagner, informer, soutenir les parents ou leur proposer des temps d’activités avec leurs enfants.
Vie étudianteLe Campus sud Bourgogne, composé de 5 établissements d’enseignements supérieur établis sur Le Creusot et Montceau Les Mines fait partie des 4 principaux pôles universitaires de Bourgogne-Franche-Comté.
Le campus Sud Bourgogne2ème campus de Bourgogne, le Campus Sud Bourgogne offre avec ses équipements et son cadre de vie, les avantages d'un campus à taille humaine.
Bibliothèque universitaireInstallée dans une ancienne halle industrielle, la Bibliothèque universitaire du campus du Creusot est ouverte à tous.
SeniorsLe service seniors situé au rez-de-chaussée des Arcades vous accueille du lundi au vendredi de 8h à 17h30 (sauf vendredi 17h) pour vous renseigner sur les activités, les droits et démarches qui concernent les seniors ou pour faire le lien avec les différents partenaires.
Le Creusot est "ville aidante Alzheimer" et fait aussi partie du réseau "Villes Amies des aînés".
Les animationsLe service seniors organise tout au long de l’année des animations ou ateliers pour permettre aux retraités de rester actifs et de maintenir un lien social.
AidesPour bien vieillir, différentes aides existent et nous vous proposons d'en prendre connaissance.
EHPADDe nombreux dispositifs existent pour favoriser le maintien à domicile. Lorsque la perte d’autonomie est trop importante, des structures prennent le relais.
Solidarité / SantéDes structures pour vous accompagner en cas de difficultés.
CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un service d’accueil, d’orientation et d’aide en direction de tous les Creusotins pouvant rencontrer des difficultés.
Épicerie socialeL’épicerie sociale propose à ses usagers des produits d’alimentation et d’hygiène à bas prix.
Centre social l’escaleLe Centre Social l’ESCALE est un lieu d’accueil, d’écoute, de parole, d’animation et d’initiatives des habitants.
SantéDepuis plusieurs années, la Ville du Creusot se mobilise aux côtés des praticiens de ville et des institutions pour proposer une offre de soins des plus complètes.
Patrimoine / TourismeSituée en plein cœur de la Bourgogne, Le Creusot jouit d’un cadre de vie des plus agréables. Mais Le Creusot est aussi une ville chargée d’histoire.
Office de tourismeDécouvrez la richesse du patrimoine de notre bassin, en poussant les portes du bureau de l'Office de Tourisme situé à l'entrée du Château de la Verrerie.
Parcs et jardinsLe Creusot est une ville verte qui offre de nombreux espaces pour se ressourcer et s’aérer. La nature est à portée de main avec plusieurs grands parcs en plein coeur de la ville.
Balades urbainesA l'initiative des Conseils d'habitants, ce guide de circuits vous permettra . de découvrir ou de redécouvrir Le Creusot, à pied, à vélo, à roller ... !
Château de la VerrerieMonument incontournable du patrimoine historique du Creusot, le Château de la Verrerie abrite le Musée de l’Homme et de l’Industrie, le Pavillon de l’Industrie, le Petit Théâtre.
Locomotive 241P17Embarquez à bord de la 241P17, pour une balade touristique !
Atelier des grues et locosConsidéré comme le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot, l’atelier des grues et locos a été transformé en bibliothèque universitaire.
Base nautique de TorcyPlusieurs plans d’eau existent aux portes du Creusot et offrent d’agréables lieux de promenade, de pêche ou de détente.
Ville sportiveAu Creusot, la pratique du sport est très développée. On ne compte pas moins de 50 clubs sportifs et 7000 licenciés.
Les parcours sportifsEn 2016, suite à une proposition des Conseils d’Habitants, une station fitness et un parcours santé ont été aménagés dans le parc de la Verrerie.
Les animations sportivesLe Creusot favorise la pratique du sport quelque soit son âge, son niveau et ses revenus.
Le Complexe Aquatique du ParcEntièrement rénové en 2018 pour offrir des prestations de qualité, le Complexe Aquatique du Parc vous accueille dans le cadre privilégié du parc de la Verrerie...
Urbanisme et cadastreLe service urbanisme vous accueille dans ses bureaux situés au Centre technique Municipal, 63 rue Anatole France pour vos démarches d’urbanisme ou pour vous permettre de consulter le cadastre.
Espaces vertsEtendu et vallonné, Le Creusot est doté de nombreux espaces verts.
Mise en place progressive de la facturation électronique – 09 novembre 2023
La facturation électronique, déjà obligatoire à destination des entités publiques, s’étend progressivement aux professionnels. Elle sera progressivement mise en place à partir du 1er septembre 2026.
Un calendrier plus précis sera publié prochainement .
La facture est un document qui donne le détail des prestations ou des marchandises vendues. Elle peut avoir plusieurs noms : par exemple « quittance » lorsqu’elle est émise après le paiement, ou encore « note » lorsqu’elle est à destination d’un client particulier. C’est un document de nature commerciale et comptable établi par un vendeur. Elle contient les conditions d’achat et de vente de produits, des marchandises ou des services rendus (nature, quantité, poids, qualité, prix…).
Selon que votre client est un professionnel, une entité publique ou un particulier, les règles pour émettre des factures sont différentes.
La facture a les fonctions suivantes :
Fonction juridique : elle prouve que la prestation a été rendue ou la marchandise vendue. Elle permet aussi de prouver que le vendeur a le droit d’exiger le paiement d’une somme d’argent (quittance de loyer par exemple)
Fonction commerciale : elle détaille les conditions de négociation de la vente des biens ou services. Elle contient notamment le montant à payer par le client.
Fonction comptable : elle sert de justificatif comptable. Elle est nécessaire pour l’établissement des comptes annuels d’une société.
Fonction fiscale : elle sert de support à la collecte et la déduction de la TVA et au contrôle de l’impôt.
Lorsque le client est un professionnel, une facture doit obligatoirement être établie pour chaque vente de bien ou prestation de services.
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la facture peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Pour une livraison de biens exonérée de TVA, la facture doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la livraison à eu lieu.
Pour une prestation de services dont la TVA doit être versée par le client, alors la facture doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la prestation a été réalisée.
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la facture peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
Pour le professionnel exerçant une profession libérale, on parle de note d’honoraires et non pas de facture. Elle est soumise aux mêmes règles que la facture.
1. Émetteur de la facture
La facture est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations la facture peut être émise par une autre personne :
Lorsque le vendeur ou le prestataire est établi en dehors de l’Union européenne, la facture doit être délivrée par son représentant fiscal. L’entreprise peut tout de même décider d’émettre sa facture elle-même à condition qu’elle y indique le nom, l’adresse et le numéro d’identification de son représentant fiscal.
Le vendeur ou le prestataire autorise son client (autofacturation) ou un tiers (sous-traitance de la facturation) à facturer pour son compte par un mandat de facturation
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la facture.
Les factures doivent être établies en respectant un certain formalisme.
2. Mentions obligatoires
La facture doit contenir plusieurs mentions obligatoires comme par exemple, le nom et l’adresse du client et du professionnel, les quantités des biens vendus, le détail des prestations, etc.
L’ensemble des informations concernant les mentions obligatoires est disponible sur la fiche dédiée.
3. Format d’émission de la facture
La facture peut être émise sous différentes formes :
Électronique : la facture doit avoir été émise à l’aide d’un processus de facturation entièrement électronique. Ainsi, la numérisation d’une facture établie sous format papier ne permet de pas de considérer que la facture est électronique. C’est également le cas des factures uniquement reçues par courrier électronique.
Papier : la facture peut être conçue sur un support papier. Elle pourra ensuite être conservée dans un registre papier ou numérisée.
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation électronique, vous pouvez consulter le site de France num .
4. Garantie d’authenticité des factures
L’entreprise qui émet ou reçoit des factures doit pouvoir assurer l’authenticité de ses factures. Elle peut le faire de l’une des manières suivantes :
Mise en place d’un contrôle suffisant des factures, permettant d’authentifier l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture. On parle également d’ audit fiable .
Utilisation de la signature électronique « qualifiée » qui repose sur un certificat qualifié. Elle doit avoir été créée à l’aide d’un dispositif sécurisé de création de signature électronique. Cela fonctionne également pour les signatures électroniques non-qualifiées mais reconnues comme telles par l’administration
Utilisation de la facturation en EDI (échange de données informatisées)
Une facture peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En revanche, le montant de la TVA à payer ou à régulariser doit être indiqué en euros. Pour convertir ce montant en euros, il faut appliquer le dernier taux de change publié par la Banque centrale européenne (BCE). Ce taux de change doit être indiqué sur la facture.
Les factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…). Cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Lorsqu’il y a plusieurs sites de facturation, une série par site
Lorsqu’il y a différentes catégories de clients pour lesquelles les règles de facturation ne sont pas identiques, une série par catégorie de clients
Lorsqu’il y a de la sous-traitance de facturation pour certaines factures
Le numéro de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une facture comporte plusieurs pages, elles doivent être numérotées selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total des pages constituant la facture).
Les factures doivent être conservées 10 ans.
Les factures qui ont été émises ne peuvent pas être supprimées. Ainsi en cas d’erreur sur une facture, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une facture corrigée. Il ne doit pas y avoir de « trou » dans la numérotation des factures.
En cas d’annulation ou de rectification de la facture initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
Une nouvelle facture établie en remplacement de la précédente, qui doit faire référence à la facture annulée et mentionner l’annulation de la facture initiale.
Une note d’avoir, notamment en cas de remise accordée après la facturation, faisant référence à la facture initiale (numéro et date de la facture).
La nouvelle facture ou la note d’avoir doit comporter les même mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une facture simplifiée. Le numéro de la nouvelle facture ne doit pas être le même que celui de la facture qu’elle modifie. Chaque facture possède un numéro unique.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une facture déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche, si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe .
À savoir
Lorsque la facture rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la facture annulée, elle peut faire référence à un ensemble de factures ou au contrat (en y indiquant son numéro). Il faut également indiquer la période durant laquelle les factures concernées ont été émises.
1. Manquement à l’obligation de facturation
Un vendeur ou un prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation encourt l’une des amende suivantes :
Pour une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 75 000 €
Pour une société, l’amende peut aller jusqu’à 375 000 €
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné , manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
Pour une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 150 000 €
Pour est une société, l’amende peut aller jusqu’à 750 000 €
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une facture ne peut pas dépasser 25 % du montant de la facture.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ou du fournisseur ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la facture est appliquée lorsque la facture concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 % du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la facture ou de l’ensemble des factures, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 % , celle-ci est plafonnée à 37 500 € .
Cela concerne les factures émises à destination des entités suivantes : État, collectivités territoriales, établissements publics.
La facture a les fonctions suivantes :
Fonction juridique : elle prouve que la prestation a été rendue ou la marchandise vendue. Elle permet aussi de prouver que le vendeur a le droit d’exiger le paiement d’une somme d’argent (quittance de loyer par exemple)
Fonction commerciale : elle détaille les conditions de négociation de la vente des biens ou services. Elle contient notamment le montant à payer par le client.
Fonction comptable : elle sert de justificatif comptable. Elle est nécessaire pour l’établissement des comptes annuels d’une société.
Fonction fiscale : elle sert de support à la collecte et la déduction de la TVA et au contrôle de l’impôt.
Lorsque le client est une administration publique, une facture doit obligatoirement être établie pour chaque vente de bien ou prestation de service.
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la facture peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Pour la livraison de biens exonérée de TVA, la facture doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la livraison à eu lieu.
Pour une prestation de services dont la TVA doit être versée par le client, alors la facture doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la prestation a été réalisée.
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la facture peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
Pour en savoir plus sur les dates d’exigibilité de la TVA, vous pouvez consulter la fiche dédiée.
La facture est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations la facture peut être émise par une autre personne :
Lorsque le vendeur ou le prestataire est établi en dehors de l’Union européenne, la facture doit être délivrée par son représentant fiscal. L’entreprise peut tout de même décider d’émettre sa facture elle-même à condition qu’elle y indique le nom, l’adresse et le numéro d’identification de son représentant fiscal.
Le vendeur ou le prestataire autorise son client (autofacturation) ou un tiers (sous-traitance de la facturation) à facturer pour son compte par un mandat de facturation
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la facture.
La facture doit être saisie électroniquement à l’aide du portail ChorusPro :
Elle doit contenir les mentions obligatoires suivantes :
Date de l’émission de la facture
Identité du vendeur ou du prestataire de services
Identité de l’administration publique concernée par la facture
Numéro de la facture
Si il y a eu un bon de commande, le numéro du bon. Dans le cas contraire, les références du contrat ou le numéro de l’engagement attribué par le système d’information financière et comptable de l’administration publique concernée
Identité du payeur avec le code d’identification du service chargé du paiement
Date de livraison des fournitures ou d’exécution des services ou des travaux
Quantité et dénomination précise des produits livrés ou des prestations ou des travaux réalisés
Montant total de la facture, montant total hors taxe et montant de la taxe à payer
Répartition des montants par taux de TVA ou si c’est le cas, le bénéfice d’une exonération de TVA
Si le vendeur ou le prestataire a un représentant fiscal, son identification
Si cela est nécessaire, les modalités de règlement
Si des déductions ou des versement complémentaires sont faits, les renseignement qui y sont relatifs
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation dans le cadre des marchés publics, vous pouvez consulter le site de France Num .
Une facture peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En revanche, le montant de la TVA à payer ou à régulariser doit être indiqué en euros. Pour convertir ce montant en euros, il faut appliquer le dernier taux de change publié par la Banque centrale européenne (BCE). Ce taux de change doit être indiqué sur la facture.
Les factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…). Cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Lorsqu’il y a plusieurs sites de facturation, une série par site.
Lorsqu’il y a différentes catégories de clients pour lesquelles les règles de facturation ne sont pas identiques, une série par catégorie de clients
Lorsqu’il y a de la sous-traitance de facturation pour certaines factures
Le numéro de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une facture comporte plusieurs pages, elles doivent être numérotées selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total des pages constituant la facture).
Les factures doivent être conservées 10 ans.
Les factures qui ont été émises ne peuvent pas être supprimées. Ainsi en cas d’erreur sur une facture, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une facture corrigée. Il ne doit pas y avoir de « trou » dans la numérotation des factures.
En cas d’annulation ou de rectification de la facture initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
Une nouvelle facture établie en remplacement de la précédente, qui doit faire référence à la facture annulée et mentionner l’annulation de la facture initiale.
Une note d’avoir, notamment en cas de remise accordée après la facturation, faisant référence à la facture initiale (numéro et date de la facture).
La nouvelle facture ou la note d’avoir doit comporter les même mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une facture simplifiée. Il doit également avoir le même numéro de facture que la facture initiale et mentionner explicitement l’annulation de cette dernière.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une facture déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche, si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe .
À savoir
Lorsque la facture rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la facture annulée, elle peut faire référence à un ensemble de factures ou au contrat (en y indiquant son numéro). Il faut également indiquer la période durant laquelle les factures concernées ont été émises.
1. Manquement à l’obligation de facturation
Un vendeur ou un prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation encourt l’une des amende suivantes :
Pour une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 75 000 €
Pour une société, l’amende peut aller jusqu’à 375 000 €
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné, manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
Lorsque le vendeur ou le prestataire est une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 150 000 €
Lorsque le vendeur ou le prestataire est une société, l’amende peut aller jusqu’à 750 000 €
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une facture ne peut pas dépasser 25 % du montant de la facture.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ou du fournisseur ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la facture est appliquée lorsque la facture concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 % du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la facture ou de l’ensemble des factures, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 % , celle-ci est plafonnée à 37 500 € .
La facture a les fonctions suivantes :
Fonction juridique : elle prouve que la prestation a été rendue ou la marchandise vendue. Elle permet aussi de prouver que le vendeur a le droit d’exiger le paiement d’une somme d’argent (quittance de loyer par exemple)
Fonction commerciale : elle détaille les conditions de négociation de la vente des biens ou services. Elle contient notamment le montant à payer par le client.
Fonction comptable : elle sert de justificatif comptable. Elle est nécessaire pour l’établissement des comptes annuels d’une société.
Fonction fiscale : elle sert de support à la collecte et la déduction de la TVA et au contrôle de l’impôt.
La note a les fonctions suivantes :
Fonction juridique : elle prouve que la prestation a été rendue ou la marchandise vendue. Elle permet aussi de prouver que le vendeur a le droit d’exiger le paiement d’une somme d’argent (quittance de loyer par exemple)
Fonction commerciale : elle détaille les conditions de négociation de la vente des biens ou services. Elle contient notamment le montant à payer par le client.
Fonction comptable : elle sert de justificatif comptable. Elle est nécessaire pour l’établissement des comptes annuels d’une société.
Fonction fiscale : elle sert de support à la collecte et la déduction de la TVA et au contrôle de l’impôt.
Lorsque le client est un particulier, une note doit être obligatoirement émise dans les cas suivants :
Le client en a fait la demande
Elle concerne une vente à distance
Elle concerne une livraison intracommunautaire exonérée de TVA
Elle concerne une prestation de services d’un montant supérieur à 25 € (TVA comprise)
Elle doit habituellement être délivrée au moment de la livraison du bien ou de la réalisation de la prestation de services.
En revanche, la note peut être émise à une autre échéance dans les situations suivantes :
Pour la livraison de biens exonérée de TVA, la note doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la livraison à eu lieu.
Pour une prestation de services dont la TVA doit être versée par le client, alors la note doit être émise au plus tard le 15 du mois suivant celui au cours duquel la prestation a été réalisée
Lorsque l’entreprise réalise plusieurs livraisons de biens ou prestations de services distinctes pour le compte d’un même client, la note peut être émise au plus tard à la fin du mois au cours duquel les livraisons ou prestations ont été réalisées. Cela ne concerne que les livraisons ou prestations pour lesquelles la TVA est exigible le mois au cours duquel l’opération a été réalisée.
La note est généralement émise par le vendeur ou le prestataire.
Dans certaines situations, la note peut être émise par une autre personne :
Lorsque le vendeur ou le prestataire est établi en dehors de l’Union européenne, la note doit être délivrée par son représentant fiscal. L’entreprise peut tout de même décider d’émettre sa note elle-même à condition qu’elle y indique le nom, l’adresse et le numéro d’identification de son représentant fiscal.
Le vendeur ou le prestataire autorise un tiers (sous-traitance de la facturation) à facturer pour son compte par un mandat de facturation
Le vendeur (ou prestataire) et le client doivent chacun conserver chacun un exemplaire de la note.
Les notes doivent être émises en respectant un certain formalisme.
2. Mentions obligatoires
La note doit contenir des mentions obligatoires comme le nom et l’adresse du client et du professionnel, les quantités des biens vendus, le détail des prestations…
L’ensemble des informations concernant les mentions obligatoires est disponible sur la fiche dédiée.
3. Format d’émission de la note
La note peut être émise sous différentes formes :
Électronique : la note doit avoir été émise à l’aide d’un processus de facturation entièrement électronique. Par exemple, la numérisation d’une facture établie sous format papier ne permet de pas de considérer que la note est électronique. C’est également le cas pour les notes uniquement reçues par courrier électronique.
Papier : la note peut être conçue sur un support papier. Elle pourra ensuite être conservée dans un registre papier ou numérisé.
À savoir
Pour en savoir plus sur la facturation électronique, vous pouvez consulter le site de France num .
4. Garantie d’authenticité des notes
L’entreprise qui émet ou reçoit des factures ou des notes doit pouvoir assurer l’authenticité de ses documents. Elle peut le faire de l’une des manières suivantes :
Mise en place d’un contrôle suffisant des factures (notes), permettant d’authentifier l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture. On parle également d’ audit fiable .
Utilisation de la signature électronique « qualifiée » qui repose sur un certificat qualifié. Elle doit avoir été créée à l’aide d’un dispositif sécurisé de création de signature électronique. Cela fonctionne également pour les signatures électroniques non-qualifiées mais reconnues comme telles par l’administration
Utilisation de la facturation en EDI (échange de données informatisées)
Une note peut être émise dans une devise autre que l’euro.
En revanche, le montant de la TVA à payer ou à régulariser doit être indiqué en euros. Pour convertir ce montant en euros, il faut appliquer le dernier taux de change publié par la Banque centrale européenne (BCE). Ce taux de change doit être indiqué sur la note.
Les notes et factures émises par une entreprise doivent être rangées chronologiquement dans un livre comptable. Les dates d’émissions et la numérotation des notes et factures doivent se suivre et être cohérentes.
Les notes et factures doivent être numérotées à l’aide d’un numéro unique basé sur une séquence chronologique continue, sans rupture. Cela implique que 2 notes ou 2 factures ne peuvent pas avoir le même numéro.
L’entreprise peut choisir différentes séries de numérotation (par exemple F2023-01-001, 2023-001…), cela peut être les cas dans les situations suivantes :
Lorsqu’il y a plusieurs sites de facturation, une série par site.
Lorsqu’il y a différentes catégories de clients pour lesquelles les règles de facturation ne sont pas identiques, une série par catégorie de clients. Il est possible de classer vos notes (à destination des particuliers) et vos factures (à destination des professionnels) dans 2 classeurs différents
Lorsqu’il y a de la sous-traitance de facturation pour certaines factures
Le numéro de la note ou de la facture fait partie des mentions obligatoires et doit figurer sur toutes les pages.
Si une note ou une facture comporte plusieurs pages, elle doit être numérotée selon une séquence n/N (n étant le numéro d’ordre des pages et N le nombre total de pages constituant la note ou la facture).
Les notes doivent être conservées 10 ans.
Les notes qui ont déjà été émises ne peuvent pas être supprimées, ainsi lorsqu’une erreur à été faite sur une note, il n’est pas possible de la supprimer pour la remplacer par une note corrigée. Il ne doit pas y avoir de trou dans la numérotation des notes.
En cas d’annulation ou de rectification de la note initiale, le vendeur doit adresser à son client l’un des documents suivants :
Une nouvelle note établie en remplacement de la précédente, qui doit faire référence à la note annulée et mentionner l’annulation de la note initiale
Une note d’avoir, notamment en cas de remise accordée après la facturation, faisant référence à la note initiale (numéro et date de la facture)
La nouvelle note ou la note d’avoir doit comporter les mêmes mentions obligatoires sauf si le vendeur souhaite émettre une note simplifiée. Elle doit également avoir le même numéro que la note initiale et mentionner explicitement l’annulation de cette dernière.
Pour obtenir le remboursement de la TVA facturée d’une note déjà encaissée, la note d’avoir doit comporter le montant hors taxe du rabais et le montant de la TVA correspondante. En revanche si le vendeur ne souhaite pas récupérer la TVA sur le rabais qui a été accordé, il doit préciser que le rabais est net de taxe .
À savoir
Lorsque la note rectificative ne peut pas reprendre la même numérotation que la note annulée.
1. Manquement à son obligation de facturation
Un vendeur ou prestataire qui ne respecte pas son obligation de facturation est soumise à l’une des amende suivantes :
Pour une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 75 000 €
Pour une société, l’amende peut aller jusqu’à 375 000 €
Un vendeur ou prestataire, qui après avoir été sanctionné, manque une nouvelle fois à son obligation dans les 2 ans qui suivent sa première sanction, s’expose à l’une des amendes suivantes :
Pour une entreprise individuelle, l’amende peut aller jusqu’à 150 000 €
Pour une société, l’amende peut aller jusqu’à 750 000 €
2. Omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires
Une amende de 15 € est appliquée sur chaque omission ou inexactitude. Le montant total des amendes appliquées sur une note ne peut pas dépasser 25 % de son montant.
Lorsque l’adresse ou l’identité du client ont été dissimulées ou modifiées, le montant de l’amende est égal à 50 % du montant total des factures concernées.
3. Livraison ou prestation de services fictives
Une amende égale à 50 % du montant de la note est appliquée lorsque la note concerne une vente ou une prestation de services fictive. Si le vendeur ou le prestataires apporte la preuve que l’opération a bien été effectuée et correctement comptabilisée dans les 30 jours, l’amende est réduite à 5 % du montant de la transaction.
À savoir
Lorsque l’amende est égale à 50 % du montant de la note ou de l’ensemble des notes, celle-ci est plafonnée à 375 000 € par exercice comptable. Lorsque le montant de l’amende est réduit à 5 % , celle-ci est plafonnée à 37 500 € .