Le CreusotRiche d'un passé prestigieux, la ville du Creusot fut choisie au XVIIIe siècle pour implanter la Fonderie royale de canons pour la Marine, puis la Cristallerie de la Reine Marie-Antoinette.
Vie municipaleRetrouvez l'ensemble des actualités des instances municipales : conseil, budget, délibérations.
L’équipe municipaleLe Conseil municipal se compose de 35 élus, dont 29 élus de la majorité et 6 élus d’opposition.
Aux côtés du Maire, 10 adjoints et 6 conseillers délégués forment l’exécutif.
Le Conseil municipalLe Conseil municipal se réunit en séance plénière plusieurs fois dans l’année afin de régler par des délibérations les affaires de la commune.
Les marchés publicsProfil d'acheteur de la Ville du Creusot : vous retrouverez ici les offres qu'elle publie.
RGPDLa Ville du Creusot accorde la plus grande importance à la confidentialité de vos informations.
Action Coeur de villeAction cœur de ville est un programme de l’Etat qui vise à renforcer l’attractivité des communes moyennes et notamment leurs centres-villes.
Economie LocaleL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Mais Le Creusot a su s’adapter et diversifier ses activités pour rester un pôle économique majeur.
IndustrieL’histoire du Creusot est indissociable de l’industrie. Il est impossible d’évoquer Le Creusot sans parler de la famille Schneider, qui a régné plus d’un siècle sur la ville et lui a donné sa renommée mondiale.
CommercesLe Creusot compte de nombreux commerces implantés dans ses différents quartiers. Soucieuse de redynamiser encore son centre-ville, la ville multiplie les initiatives pour renforcer son offre de proximité.
MarchésLe Creusot accueille plusieurs marchés où vous pourrez faire de bonnes affaires, que ca soit pour des produits frais, du textile ou du bazar…
S’implanter ou se développerGrâce à ses nombreux atouts, Le Creusot attire de nombreuses entreprises ou porteurs de projets. Rejoignez-les !
Démocratie participativeLe Creusot a une longue tradition de démocratie participative à travers différentes instances de concertation et d'information.
Live FacebookPlusieurs fois par an, vous pouvez dialoguer en direct avec le Maire et poser vos questions.
Budget participatifAvec le budget participatif, les habitants disposent des clés d'une partie du budget d'investissement de la Ville !
Conseil d’habitantsLe Creusot compte 5 conseils d’habitants dont les premiers ont été instaurés dès 2001, soit bien avant que la loi les rende obligatoires.
Réunions de Quartiers7 réunions de quartier sont organisées chaque année.
Lors de ces rencontres, élus et habitants se retrouvent pour dialoguer et échanger.
Tranquillité publiqueAu Creusot, la politique de tranquillité publique se décline en 2 grands axes : la sécurité publique d'une part et la médiation / prévention d'autre part.
Police municipalePlacée sous l’autorité du Maire, elle intervient en complémentarité de la Police Nationale pour effectuer des missions de prévention, de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.
MédiationPour assurer la tranquillité publique, Le Creusot s’appuie aussi sur son service médiation.
CISPDLe CISPD ou Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance regroupe différents professionnels (Education nationale, services des villes, du Département, de l’Etat).
Réseau VIFLa Ville du Creusot porte une attention toute particulière à la lutte contre les violences intra familiales. Dans ce cadre, elle a créé le premier réseau VIF du Département.
Aide juridiquePlusieurs structures existent pour vous aider à régler à l’amiable certains conflits.
Enfance (3-12 ans)Le Creusot a fait depuis de nombreuses années de l’éducation une grande priorité. Permettre aux enfants de s’épanouir, de s’éveiller, garantir une égalité des chances dans leur scolarité et offrir des conditions d’apprentissages optimales sont des objectifs pour lesquels elle travaille au quotidien.
Accompagnement enfants/parentsDifférentes structures interviennent pour accompagner, informer, soutenir les parents ou leur proposer des temps d’activités avec leurs enfants.
Vie étudianteLe Campus sud Bourgogne, composé de 5 établissements d’enseignements supérieur établis sur Le Creusot et Montceau Les Mines fait partie des 4 principaux pôles universitaires de Bourgogne-Franche-Comté.
Le campus Sud Bourgogne2ème campus de Bourgogne, le Campus Sud Bourgogne offre avec ses équipements et son cadre de vie, les avantages d'un campus à taille humaine.
Bibliothèque universitaireInstallée dans une ancienne halle industrielle, la Bibliothèque universitaire du campus du Creusot est ouverte à tous.
SeniorsLe service seniors situé au rez-de-chaussée des Arcades vous accueille du lundi au vendredi de 8h à 17h30 (sauf vendredi 17h) pour vous renseigner sur les activités, les droits et démarches qui concernent les seniors ou pour faire le lien avec les différents partenaires.
Le Creusot est "ville aidante Alzheimer" et fait aussi partie du réseau "Villes Amies des aînés".
Les animationsLe service seniors organise tout au long de l’année des animations ou ateliers pour permettre aux retraités de rester actifs et de maintenir un lien social.
AidesPour bien vieillir, différentes aides existent et nous vous proposons d'en prendre connaissance.
EHPADDe nombreux dispositifs existent pour favoriser le maintien à domicile. Lorsque la perte d’autonomie est trop importante, des structures prennent le relais.
Solidarité / SantéDes structures pour vous accompagner en cas de difficultés.
CCASLe Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) est un service d’accueil, d’orientation et d’aide en direction de tous les Creusotins pouvant rencontrer des difficultés.
Épicerie socialeL’épicerie sociale propose à ses usagers des produits d’alimentation et d’hygiène à bas prix.
Centre social l’escaleLe Centre Social l’ESCALE est un lieu d’accueil, d’écoute, de parole, d’animation et d’initiatives des habitants.
SantéDepuis plusieurs années, la Ville du Creusot se mobilise aux côtés des praticiens de ville et des institutions pour proposer une offre de soins des plus complètes.
Patrimoine / TourismeSituée en plein cœur de la Bourgogne, Le Creusot jouit d’un cadre de vie des plus agréables. Mais Le Creusot est aussi une ville chargée d’histoire.
Office de tourismeDécouvrez la richesse du patrimoine de notre bassin, en poussant les portes du bureau de l'Office de Tourisme situé à l'entrée du Château de la Verrerie.
Parcs et jardinsLe Creusot est une ville verte qui offre de nombreux espaces pour se ressourcer et s’aérer. La nature est à portée de main avec plusieurs grands parcs en plein coeur de la ville.
Balades urbainesA l'initiative des Conseils d'habitants, ce guide de circuits vous permettra . de découvrir ou de redécouvrir Le Creusot, à pied, à vélo, à roller ... !
Château de la VerrerieMonument incontournable du patrimoine historique du Creusot, le Château de la Verrerie abrite le Musée de l’Homme et de l’Industrie, le Pavillon de l’Industrie, le Petit Théâtre.
Locomotive 241P17Embarquez à bord de la 241P17, pour une balade touristique !
Atelier des grues et locosConsidéré comme le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot, l’atelier des grues et locos a été transformé en bibliothèque universitaire.
Base nautique de TorcyPlusieurs plans d’eau existent aux portes du Creusot et offrent d’agréables lieux de promenade, de pêche ou de détente.
Ville sportiveAu Creusot, la pratique du sport est très développée. On ne compte pas moins de 50 clubs sportifs et 7000 licenciés.
Les parcours sportifsEn 2016, suite à une proposition des Conseils d’Habitants, une station fitness et un parcours santé ont été aménagés dans le parc de la Verrerie.
Les animations sportivesLe Creusot favorise la pratique du sport quelque soit son âge, son niveau et ses revenus.
Le Complexe Aquatique du ParcEntièrement rénové en 2018 pour offrir des prestations de qualité, le Complexe Aquatique du Parc vous accueille dans le cadre privilégié du parc de la Verrerie...
Urbanisme et cadastreLe service urbanisme vous accueille dans ses bureaux situés au Centre technique Municipal, 63 rue Anatole France pour vos démarches d’urbanisme ou pour vous permettre de consulter le cadastre.
Espaces vertsEtendu et vallonné, Le Creusot est doté de nombreux espaces verts.
Transformer l’entreprise individuelle par apport en société
Dans la perspective de son développement ou de sa transmission, une entreprise individuelle peut être amenée à « basculer en société » (SARL/EURL, SAS/SASU, SA…). Pour ce faire, l’entrepreneur individuel doit créer une nouvelle société et y apporter son patrimoine professionnel. Il peut aussi décider de ne transmettre que le fonds de commerce, sans les dettes et les créances et sans le local dont il serait éventuellement propriétaire.
La transformation en société peut également prendre la forme d’une à la société nouvellement créée.
La mise en société de l’entreprise individuelle implique la « transmission universelle du patrimoine professionnel (TUPP) », c’est-à-dire l’apport de l’ensemble des biens, droits, obligations et sûretés nécessaires à l’activité.
En d’autres termes, l’entrepreneur individuel apporte l’actif de l’entreprise (éléments composant le fonds de commerce notamment) et son passif (dettes, sûretés).
Concrètement, il apporte le fonds de commerce comprenant les éléments suivants :
Clientèle
Enseigne et nom commercial
Droit au bail : droit de prendre la suite du titulaire d’un bail commercial, d’occuper les locaux et de bénéficier d’un droit au renouvellement du bail
Mobilier, matériel et outillage : véhicules, machines, ordinateurs, bureaux
Stock et marchandises
Droits de propriété intellectuelle : brevets, logiciels, marques, nom de domaine
Sommes d’argent : fonds de caisse, toute somme en numéraire conservée sur le lieu d’exercice de l’activité professionnelle et les sommes inscrites aux comptes bancaires dédiés à cette activité
Contrats de travail et d’assurance
De plus, un transfert universel du patrimoine professionnel implique l’apport de ces autres éléments :
Biens immeubles servant à l’activité (si l’entrepreneur en est le propriétaire)
Créances : sommes dues par les clients mais qui n’ont pas encore été réglées
Sûretés : nantissement du fonds de commerce, gage sur le stock, par exemple
Dettes : remboursement des emprunts bancaires et dettes d’exploitation (envers un fournisseur, par exemple). La cession d’une dette nécessite l’accord écrit du créancier. En revanche, les dettes de cotisations et contributions sociales ne sont pas comprises dans le transfert.
À savoir
Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l’accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.
Le transfert universel du patrimoine professionnel (TUPP) est le régime par défaut. L’entrepreneur peut au contraire réaliser un transfert non intégral et apporter des éléments de manière isolée. Par exemple, l’apport du seul fonds de commerce sans les biens immeubles et les dettes de l’entreprise est possible.
Lorsqu’il apporte son entreprise individuelle (EI) en société, l’entrepreneur alimente le capital social de la nouvelle société. En contrepartie, il devient associé et obtient des droits sociaux (droit de vote et droit aux dividendes) à hauteur de son apport.
L’entrepreneur peut être amené à réaliser différents types d’apports :
Apport en numéraire
Apport en nature
Apport en industrie
Apport en numéraire
L’apport en numéraire consiste, pour l’entrepreneur individuel, à apporter une somme d’argent mise à la disposition de la société. Cette somme d’argent participe à la formation du capital social. Selon la forme juridique de la société bénéficiaire (SARL/EURL, SAS/SASU, SA…), le versement de l’apport est strictement encadré par la loi ou organisé librement par les statuts.
À noter
Le dirigeant qui réalise un apport en numéraire au profit de sa société peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Il s’agit de la « réduction IR-PME » égale à 18 % du montant des versements effectués, sous réserve de certains plafonds.
Apport en nature
Lorsqu’il réalise un apport en nature (biens autre qu’une somme d’argent), l’entrepreneur individuel peut choisir entre 3 types d’apports :
Apport en propriété
Apport en usufruit
Apport en jouissance
Le type d’apport va fixer l’étendue des droits apportés à la société.
L’apport en propriété est l’apport le plus courant. Il se traduit par les 2 éléments suivants :
La propriété du fonds de commerce est transférée à la société.
Le fonds de commerce est mis à la disposition effective de la société.
Dans le cadre d’un apport en propriété, la société devient propriétaire du bien. L’entrepreneur individuel doit délivrer le bien dès que la société est immatriculée au RCS et au RNE . Après l’apport, la société peut disposer librement du bien et même le vendre.
Un apport en usufruit consiste, pour l’entrepreneur individuel, à accorder à la société le droit d’utiliser le bien et de percevoir les revenus générés par cet usage. La société bénéficiaire de l’apport est « l’usufruitier ».
En revanche, l’entrepreneur conserve la nue-propriété du bien apporté. Autrement dit, il ne peut plus utiliser et percevoir les revenus issus de ce bien. Le nu-propriétaire peut seulement vendre ou donner le bien, avec l’accord de l’usufruitier.
L’apport en usufruit résulte donc d’un démembrement du droit de propriété, avec le transfert d’un droit réel à la société.
L’apport en jouissance consiste, pour l’entrepreneur individuel, à mettre un bien à la disposition de la société pendant un temps déterminé (ex : durée de la société), tout en restant le propriétaire dudit bien.
Concrètement, l’entrepreneur permet à la société d’utiliser le bien mais sans lui transférer aucun droit réel. Le bien ne fait pas partie de l’actif partageable et ne peut pas être saisi par les créanciers de la société. L’entrepreneur individuel a ainsi l’assurance de récupérer son bien à la dissolution de la société.
La réalisation d’un apport en jouissance peut porter sur une grande diversité de biens (immeuble, matériel ou fonds de commerce…). Lorsque l’apport en jouissance porte sur des biens fongibles, c’est-à-dire des biens qui sont interchangeables (ex : meubles produits en série, céréales, gazole) : ils peuvent être utilisés ou consommés par la société qui doit en rendre une quantité, une qualité et une valeur égales, à l’expiration de la période convenue.
Qu’il s’agisse d’un apport en propriété, en usufruit ou en jouissance, les conditions de l’apport doivent figurer dans les statuts de la société ou dans une convention d’apport annexée aux statuts.
Apport en industrie
L’apport en industrie consiste, pour l’apporteur, à consacrer son activité aux affaires de la société. Il met à la disposition de la société ses connaissances techniques ou professionnelles, son expérience et ses relations.
À noter
L’apporteur ne peut pas exercer une activité concurrente. Il peut exercer une activité étrangère à l’objet social à condition qu’il ait un temps suffisant à consacrer aux affaires sociales.
Les apports en industrie doivent être mentionnés dans les statuts. L’associé qui apporte son industrie doit exercer son activité pendant toute la durée de la société. Néanmoins, il est possible que les statuts prévoient une durée plus courte.
Un apport en industrie n’alimente pas le capital social. En revanche, il donne lieu à l’attribution de titres sociaux (parts sociales ou actions) à l’apporteur, qui contribue aux pertes de l’entreprise à hauteur de son apport. Si l’apporteur se retire de la société ou s’il cesse d’honorer son apport, ses titres sociaux sont annulés.
Par ailleurs, l’apport en industrie disparaît avec le décès de l’apporteur, sans transmission possible aux héritiers ou aux ayants droit. Ces titres en industrie ne peuvent être ni vendus, ni donnés.
La transmission universelle sous forme d’apport en société doit respecter les 3 conditions suivantes :
L’actif disponible du patrimoine professionnel doit permettre de faire face à son passif exigible. Dans le cas contraire, la société nouvellement créée serait en état de cessation des paiements et risquerait l’ouverture d’une procédure collective.
L’entrepreneur ne doit pas avoir été frappé de ou d’une interdiction de gérer une entreprise.
Les biens constitutifs d’un apport en nature (ex : fonds de commerce) doivent être soumis obligatoirement à l’évaluation d’un commissaire aux apports. Dans les SARL et SAS, les associés peuvent décider à l’unanimité que cette intervention n’est pas nécessaire, à condition que chaque apport en nature soit d’une valeur inférieure à 30 000 € et que l’ensemble de ces apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social.
À savoir
Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l’accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.
Les formalités de publicité sont obligatoires et permettent de rendre la mise en société opposable aux tiers.
Publication au Bodacc ou dans un support d’annonces légales
L’entrepreneur individuel a le choix entre 2 moyens de publication :
Soit publication dans un support d’annonces légales
L’entrepreneur dispose d’un délai d’1 mois à compter du transfert du patrimoine pour publier un avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (bodacc.fr).
Pour publier l’avis, l’entrepreneur doit s’adresser (sur place ou par courrier) au greffe du tribunal de commerce dont dépend le siège de son entreprise. Le greffe se chargera de transmettre directement l’avis pour publication sur le site dédié bodacc.fr.
Dénomination sociale, forme, adresse du siège, montant du capital de la société bénéficiaire de l’apport.
De plus, l’avis doit être accompagné d’un état descriptif du patrimoine professionnel. Il contient les informations suivantes :
Valeur globale de l’actif
Liste des sûretés dont l’entrepreneur bénéficie et montants des créances garanties par elles
Valeur globale du passif
Liste des biens du patrimoine professionnel faisant l’objet d’une sûreté et, pour chacun des biens concernés, la nature de la sûreté et le montant de la créance garantie
L’état descriptif est établi en prenant en compte le dernier exercice comptable clos actualisé à la date du transfert, ou, pour les entrepreneurs individuels qui ne sont pas soumis à des obligations comptables, à la date qui résulte de l’accord des parties.
L’entrepreneur dispose d’un délai d’1 mois à compter du transfert du patrimoine pour publier un avis dans un support d’annonces légales.
De plus, l’avis doit être accompagné d’un état descriptif du patrimoine professionnel. Il contient les informations suivantes :
Valeur globale de l’actif
Liste des sûretés dont l’entrepreneur bénéficie et montants des créances garanties par elles
Valeur globale du passif
Liste des biens du patrimoine professionnel faisant l’objet d’une sûreté et, pour chacun des biens concernés, la nature de la sûreté et le montant de la créance garantie
L’état descriptif est établi en prenant en compte le dernier exercice comptable clos actualisé à la date du transfert, ou, pour les entrepreneurs individuels qui ne sont pas soumis à des obligations comptables, à la date qui résulte de l’accord des parties.
Une fois la publication effectuée, une attestation de parution de l’avis de modification est délivrée.
À noter
Si l’entrepreneur individuel apporte en société le local dont il est propriétaire, l’apport doit être enregistré au par le notaire.
Opposition des créanciers
Les créanciers de l’entreprise disposent d’un délai d’1 mois à compter de la publicité pour s’opposer au transfert du patrimoine professionnel.
Les créanciers indiquent, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte extrajudiciaire , le montant et les causes de la créance.
Le juge examine le bien-fondé de la demande et ordonne, le cas échéant, le remboursement de la créance. Dans ce cas, l’entrepreneur est engagé sur tous ses biens mobiliers et immobiliers présents et à venir (à l’exception de sa résidence principale).
En revanche, l’opposition n’empêche pas le transfert universel de patrimoine qui a lieu à l’expiration du délai d’opposition.
Pour obtenir la propriété ou jouir des biens apportés, la société doit d’abord procéder à son immatriculation au RCS et au RNE . C’est seulement à compter de cette immatriculation que la société obtient la personnalité morale et son propre patrimoine.
Sur le plan fiscal, la cessation d’activité implique la réalisation de 2 démarches :
Une déclaration de résultat : elle permet la taxation immédiate des bénéfices d’exploitation réalisés par l’entreprise pendant l’exercice ainsi que la taxation des plus-values d’actifs.
Un enregistrement de l’apport auprès du service fiscal de l’enregistrement.
Déclaration de résultat
Pour permettre l’établissement de l’imposition, l’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat de l’exercice clos par l’apport.
La démarche à effectuer varie selon le régime fiscal de l’entreprise apportée : impôt sur le revenu (BIC), impôt sur le revenu (BNC), impôt sur les sociétés (IS).
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2031 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2035 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2065 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
La déclaration doit être effectuée par voie électronique, en mode EDI-TDFC . Il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
Par ailleurs, l’apporteur doit joindre à sa déclaration de résultat un état de suivi des plus-values en report d’imposition.
La société bénéficiaire de l’apport doit tenir un registre des plus-values sur les éléments non amortissables dont l’imposition a été reportée. À défaut, la société s’expose à une amende fixée à 5 % des sommes omises.
Imposition des bénéfices et des plus-values
L’apport du patrimoine professionnel entraîne l’imposition sur le revenu (IR) des bénéfices non encore taxés réalisés depuis la fin du dernier exercice clos.
De plus, l’apport donne lieu à l’imposition des plus-values professionnelles au taux réduit de 12,8 % pour les plus-values à long terme et au taux progressif de l’impôt sur le revenu (0 à 45 % ) pour les plus-values à court terme.
Pour rappel, la plus-value est calculée à partir du prix de cession, diminué de la valeur nette comptable de l’apport.
En cas d’apport en société, le prix de cession correspond à la valeur d’apport, c’est-à-dire la valeur réelle des titres reçus en rémunération de l’apport. Toutefois, on retiendra la valeur réelle des biens apportés si elle est supérieure à celle des titres reçus en contrepartie de l’apport.
Quant à la valeur nette comptable, elle fait référence à la valeur d’origine des biens apportés. Pour les éléments amortissables, la valeur d’origine est diminuée des amortissements pratiqués et admis en déduction pour l’assiette de l’impôt. À ce titre, si le fonds de commerce a été créé par l’apporteur, la totalité du prix de cession est retenue pour déterminer la plus-value.
Imposition des bénéfices et des plus-values d’une entreprise à l’IS
Une entreprise individuelle ayant opté pour une assimilation à l’EURL obéit au régime de l’impôt sur les sociétés (IS).
Dès lors, ses bénéfices et plus-values professionnelles sont imposés à hauteur de 25 % .
Un taux réduit de15 % s’applique aux petites et moyennes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires hors taxes n’excédant pas 10 000 000 € et dont le capital est entièrement libéré et détenu pour au moins 75 % par des personnes physiques. Ce taux s’applique sur la part des bénéfices allant jusqu’à 42 500 € . Au delà, le taux d’imposition est de 25 % .
L’apporteur peut opter pour un régime de report d’imposition des plus-values lui offrant les 2 opportunités suivantes :
Reporter la taxation des plus-values dégagées sur les éléments non amortissables jusqu’à la cession (vente, apport en société, échange), le rachat ou l’annulation des titres sociaux reçus en rémunération de l’apport. En cas de cession, les plus-values deviennent imposables au nom de l’apporteur au titre de l’année au cours de laquelle l’évènement intervient et aux taux en vigueur à cette date.
Éviter l’imposition des plus-values dégagées sur les éléments amortissables. Ces plus-values ne seront donc pas imposables au nom de l’apporteur, elles seront réintégrées dans le résultat imposable de la société sur une période maximale de 5 ans (15 ans pour les immeubles).
À noter
L’apporteur et la société doivent, conjointement, exercer l’option pour le report d’imposition dans l’acte d’apport ou de constitution de la société. À défaut, la plus-value est taxable immédiatement.
Enregistrement de l’apport
Lors de la mise en société de l’entreprise individuelle, l’apporteur doit enregistrer la transformation auprès du service fiscal de l’enregistrement.
Selon le régime fiscal de la société nouvelle qui recueille l’apport (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés), l’apporteur peut être amené à payer un droit d’enregistrement.
L’enregistrement est gratuit lorsque la société qui recueille l’apport est soumise à l‘impôt sur le revenu (IR).
L’enregistrement est payant lorsque la société qui recueille l’apport est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).
Le droit d’enregistrement est calculé sur la valeur des biens apportés, de la manière suivante :
0 % jusqu’à 23 000 €
3 % entre 23 001 € à 200 000 €
Et 5 % au-delà de 200 000 €
Pour les biens immobiliers, le taux est fixé à 5 % .
Toutefois, l’apport est enregistré gratuitement si l’apporteur s’engage à conserver pendant 3 ans les titres sociaux (parts sociales ou actions) reçus en contrepartie de l’apport.
Les apports passibles de la TVA (ex : apports d’immeubles ou de terrains à bâtir) sont enregistrés gratuitement.
Lors de la mise en société de l’entreprise, l’entrepreneur individuel peut apporter des éléments isolés sans effectuer un transfert intégral de son patrimoine professionnel.
Concrètement, il apporte le fonds de commerce comprenant les éléments suivants :
Clientèle
Enseigne et nom commercial
Droit au bail : droit de prendre la suite du titulaire d’un bail commercial, d’occuper les locaux et de bénéficier d’un droit au renouvellement du bail
Mobilier, matériel et outillage : véhicules, machines, ordinateurs, bureaux
Droits de propriété intellectuelle : brevets, logiciels, marques, nom de domaine
Sommes d’argent : fonds de caisse, toute somme en numéraire conservée sur le lieu d’exercice de l’activité professionnelle et les sommes inscrites aux comptes bancaires dédiés à cette activité
Contrats de travail et d’assurance
Stock et marchandises
L’apport n’a pas à porter sur l’intégralité du fonds, mais doit comprendre ses éléments essentiels à savoir la clientèle et les éléments qui permettent la conservation et l’exploitation de cette clientèle (bail commercial, nom commercial, enseigne, matériel…). Par exemple, l’apporteur peut conserver les stocks à condition qu’ils ne soient pas indispensables à la poursuite de l’activité par la société bénéficiaire.
À savoir
Si l’entrepreneur est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial par défaut), il doit obtenir l’accord de son conjoint pour apporter le fonds de commerce et/ou le local en société.
Lorsqu’il apporte son entreprise individuelle (EI) en société, l’entrepreneur alimente le capital social de la nouvelle société. En contrepartie, il devient associé et obtient des droits sociaux (droit de vote et droit aux dividendes) à hauteur de son apport.
L’entrepreneur peut être amené à réaliser différents types d’apports :
Apport en numéraire
Apport en nature
Apport en industrie
Apport en numéraire
L’apport en numéraire consiste, pour l’entrepreneur individuel, à apporter une somme d’argent mise à la disposition de la société. Cette somme d’argent participe à la formation du capital social. Selon la forme juridique de la société bénéficiaire (SARL/EURL, SAS/SASU, SA…), le versement de l’apport est strictement encadré par la loi ou organisé librement par les statuts.
À noter
Le dirigeant qui réalise un apport en numéraire au profit de sa société peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Il s’agit de la « réduction IR-PME » égale à 18 % du montant des versements effectués, sous réserve de certains plafonds.
Apport en nature
Lorsqu’il réalise un apport en nature (biens autre qu’une somme d’argent), l’entrepreneur individuel peut choisir entre 3 types d’apports :
Apport en propriété
Apport en usufruit
Apport en jouissance
Le recours au commissaire aux apports est obligatoire pour l’évaluation du fonds de commerce apporté. Néanmoins, dans les SARL et SAS, les associés peuvent décider à l’unanimité que cette intervention n’est pas nécessaire, à condition que chaque apport en nature soit d’une valeur inférieure à 30 000 € et que l’ensemble de ces apports en nature ne dépasse pas la moitié du capital social.
À noter
Le recours à un commissaire aux apports est facultatif pour l’associé unique d’une EURL ou d’une SASU, personne physique, s’il apporte un élément figurant au bilan de son entreprise individuelle avant la constitution de la société.
Le type d’apport va fixer l’étendue des droits apportés à la société.
L’apport en propriété est l’apport le plus courant. Il se traduit par les 2 éléments suivants :
La propriété du fonds de commerce est transférée à la société.
Le fonds de commerce est mis à la disposition effective de la société.
Dans le cadre d’un apport en propriété, la société devient propriétaire du fonds. L’entrepreneur individuel doit délivrer le fonds dès que la société est immatriculée au RCS et au RNE . Après l’apport, la société peut disposer librement du fonds de commerce et même le vendre.
À noter
L’entrepreneur individuel reste commerçant si l’apport est effectué au profit d’une SNC ou d’une SCS.
Un apport en usufruit consiste, pour l’entrepreneur individuel, à accorder à la société le droit d’utiliser le fonds et de percevoir les revenus générés par cet usage. La société bénéficiaire de l’apport est « l’usufruitier ».
En revanche, l’entrepreneur conserve la nue-propriété du bien apporté. Autrement dit, il ne peut plus utiliser et percevoir les revenus issus de ce bien. Le nu-propriétaire peut seulement vendre ou donner le bien, avec l’accord de l’usufruitier.
L’apport en usufruit résulte donc d’un démembrement du droit de propriété, avec le transfert d’un droit réel à la société. Ce mécanisme est très rare en pratique.
L’apport en jouissance consiste, pour l’entrepreneur individuel, à mettre le fonds de commerce à disposition de la société pendant un temps déterminé (durée de la société), tout en restant le propriétaire dudit fonds.
Concrètement, l’entrepreneur permet à la société d’utiliser le fonds mais sans lui transférer aucun droit réel. Le fonds ne fait pas partie de l’actif partageable et ne peut pas être saisi par les créanciers de la société. L’entrepreneur individuel a ainsi l’assurance de récupérer son fonds à la dissoution de la société.
L’apport d’un fonds de commerce en société doit être constaté par un acte écrit authentique ou sous seing privé, à peine de nullité. En pratique, cette obligation est satisfaite par la mention des apports dans les statuts, qui doivent être établis par écrit.
Apport en industrie
L’apport en industrie consiste, pour l’apporteur, à consacrer son activité aux affaires de la société. Il met à la disposition de la société ses connaissances techniques ou professionnelles, son expérience et ses relations.
À noter
L’apporteur ne peut pas exercer une activité concurrente. Il peut exercer une activité étrangère à l’objet social à condition qu’il ait un temps suffisant à consacrer aux affaires sociales.
Les apports en industrie doivent être mentionnés dans les statuts. L’associé qui apporte son industrie doit exercer son activité pendant toute la durée de la société. Néanmoins, les statuts peuvent prévoir une durée plus courte.
Un apport en industrie n’alimente pas le capital social. En revanche, il donne lieu à l’attribution de titres sociaux (parts sociales ou actions) à l’apporteur, qui contribue aux pertes de l’entreprise à hauteur de son apport. Si l’apporteur se retire de la société ou s’il cesse d’honorer son apport, ses titres sociaux sont annulés.
Par ailleurs, l’apport en industrie disparaît avec le décès de l’apporteur, sans transmission possible aux héritiers ou aux ayants droit. Ces titres en industrie ne peuvent être ni vendus, ni donnés.
Les formalités de publicité sont obligatoires et permettent de rendre la mise en société opposable aux tiers.
Publication dans un support d’annonces légales et au Bodacc
L’entrepreneur individuel doit publier l’apport du fonds de commerce dans un support d’annonces légales, dans les 15 jours à compter de l’apport.
L’annonce doit comporter les mentions suivantes :
Éléments concernant l’enregistrement de l’acte (bureau, volume, numéro)
Date de l’acte de cession
Noms, prénoms et domiciles de l’apporteur
Dénomination et siège de la société bénéficiaire de l’apport
Nature et siège du fonds
Évaluation du fonds
Délai pour l’opposition éventuelle des créanciers
De plus, l’apporteur doit solliciter le greffier du tribunal de commerce dans un délai de 3 jours suivant l’insertion dans un support d’annonces légales.
Le greffier publie alors un avis au sein du Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc).
À savoir
L’entrepreneur est dispensé d’effectuer ces formalités s’il apporte son fonds de commerce à une société dont il est l’unique associé (EURL ou SASU).
Opposition des créanciers
Dans les 10 jours qui suivent la dernière publication, tout créancier de l’apporteur peut faire connaître au greffe du tribunal de commerce sa qualité de créancier et le montant des sommes qui lui sont dues.
Dès lors, l’entrepreneur et la société nouvelle disposent de 15 jours pour régler leurs dettes. Il est également possible d’annuler l’apport.
Pour obtenir la propriété ou jouir des biens apportés, la société doit d’abord procéder à son immatriculation au RCS et au RNE . C’est seulement à compter de cette immatriculation que la société obtient la personnalité morale et son propre patrimoine.
Sur le plan fiscal, la cessation d’activité implique la réalisation de 2 démarches :
Une déclaration de résultat : elle permet la taxation immédiate des bénéfices d’exploitation réalisés par l’entreprise pendant l’exercice ainsi qu’à la taxation des plus-values d’actifs.
Un enregistrement de l’apport auprès du service fiscal de l’enregistrement.
Déclaration de résultat
Pour permettre l’établissement de l’imposition, l’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat de l’exercice clos par l’apport.
La démarche à effectuer varie selon le régime fiscal de l’entreprise apportée : impôt sur le revenu (BIC), impôt sur le revenu (BNC), impôt sur les sociétés (IS).
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2031 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2035 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
L’apporteur doit réaliser une déclaration de résultat n° 2065 dans les 60 jours à compter de la publication de la cession dans un support d’annonces légales.
La déclaration doit être effectuée par voie électronique, en mode EDI-TDFC . Il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
Par ailleurs, l’apporteur doit joindre à sa déclaration de résultat un état de suivi des plus-values en report d’imposition.
La société bénéficiaire de l’apport doit tenir un registre des plus-values sur les éléments non amortissables dont l’imposition a été reportée. À défaut, la société s’expose à une amende fixée à 5 % des sommes omises.
Imposition des bénéfices et des plus-values
L’apport du fonds de commerce entraîne l’imposition sur le revenu (IR) des bénéfices non encore taxés réalisés depuis la fin du dernier exercice clos.
De plus, l’apport donne lieu à l’imposition des plus-values professionnelles au taux réduit de 12,8 % pour les plus-values à long terme et au taux progressif de l’impôt sur le revenu (0 à 45 % ) pour les plus-values à court terme.
Pour rappel, la plus-value est calculée à partir du prix de cession, diminué de la valeur nette comptable de l’apport.
En cas d’apport en société, le prix de cession correspond à la valeur d’apport, c’est-à-dire la valeur réelle des titres reçus en rémunération de l’apport. Toutefois, on retiendra la valeur réelle du fonds de commerce si elle est supérieure à celle des titres reçus en contrepartie de l’apport.
Quant à la valeur nette comptable, elle fait référence à la valeur d’origine du fonds de commerce. À ce titre, si le fonds de commerce a été créé par l’apporteur, la totalité du prix de cession est retenue pour déterminer la plus-value.
Imposition des bénéfices et des plus-values d’une entreprise à l’IS
Une entreprise individuelle ayant opté pour une assimilation à l’EURL obéit au régime de l’impôt sur les sociétés (IS).
Dès lors, ses bénéfices et plus-values professionnelles sont imposés à hauteur de 25 % .
Un taux réduit de15 % s’applique aux petites et moyennes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires hors taxes n’excédant pas 10 000 000 € et dont le capital est entièrement libéré et détenu pour au moins 75 % par des personnes physiques. Ce taux s’applique sur la part des bénéfices allant jusqu’à 42 500 € . Au delà, le taux d’imposition est de 25 % .
L’apporteur peut opter pour un régime de report d’imposition des plus-values lui offrant les 2 opportunités suivantes :
Reporter la taxation des plus-values dégagées sur les éléments non amortissables jusqu’à la cession (vente, apport en société, échange), le rachat ou l’annulation des titres sociaux reçus en rémunération de l’apport. En cas de cession, les plus-values deviennent imposables au nom de l’apporteur au titre de l’année au cours de laquelle l’évènement intervient et aux taux en vigueur à cette date.
Éviter l’imposition des plus-values dégagées sur les éléments amortissables. Ces plus-values ne seront donc pas imposables au nom de l’apporteur, elles seront réintégrées dans le résultat imposable de la société sur une période maximale de 5 ans (15 ans pour les immeubles).
À noter
L’apporteur et la société doivent, conjointement, exercer l’option pour le report d’imposition dans l’acte d’apport ou de constitution de la société. À défaut, la plus-value est taxable immédiatement.
Enregistrement de l’apport
Lors de la mise en société de l’entreprise individuelle, l’apporteur doit enregistrer la transformation auprès du service fiscal de l’enregistrement.
Selon le régime fiscal de la société nouvelle qui recueille l’apport (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés), l’apporteur peut être amené à payer un droit d’enregistrement.
L’enregistrement est gratuit lorsque la société qui recueille l’apport est soumise à l‘impôt sur le revenu (IR).
L’enregistrement est payant lorsque la société qui recueille l’apport est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).
Les droits d’enregistrement sont calculés sur la valeur des biens apportés, de la manière suivante :
0 % jusqu’à 23 000 €
3 % entre 23 001 € à 200 000 €
Et 5 % au-delà de 200 000 €
Pour les biens immobiliers, le taux est fixé à 5 % .
Toutefois, l’apport peut être enregistré gratuitement si l’apporteur s’engage à conserver pendant 3 ans les titres sociaux (parts sociales ou actions) reçus en contrepartie de l’apport.